Le feuilleton juridico politique suscité par l'article de journal intitulé "Ali Baba et les 40 voleurs" a pris partiellement fin, avant-hier mercredi, en raison de la libération du journaliste Nanankoua Gnamantêh alias S. Epicure. Un peu moins de 24H plus tôt, le délibéré du tribunal présidé par le juge Aïssata Koné rendait la liberté aux mis en cause, le Directeur de publication Eddy Péhé y compris. Initialement prévu pour 8h, c'est en définitive à 11h 17mn que le doyen des journalistes du groupe "Le Réveil" a recouvré la liberté.
"Les nouvelles sont bonnes parce que je suis libre, parce que vous êtes là, mobilisés derrière nous, parce que tous sont venus me soutenir à la Maca. La lutte continue", ainsi parle-t-il, annonçant du reste son retour parmi les siens. Son bref séjour de 14 jours pour rien n'a pas altéré son sens de l'humour et de la lutte dont il fera preuve dans les détails sur son arrestation et son séjour carcéral."J'étais en train de manger un peu d'akpani (chauve souris en langue akan) et boire du vin quand le procureur Diakité m'a appelé. Nous ne sommes pas amis mais nous avons un ami commun. Je lui ai dit que je n'étais pas au Plateau. Mais à force d'insister, je me suis rendu à son bureau. A ma grande surprise, j'entends "emmenez-le". Voici comment je me suis retrouvé à la Maca. Ce qui m'a frappé pour la première fois, c'est que le bruit est insupportable surtout le jeudi qui est un jour de visites. Donc les gens font un terrible vacarme. Je n'étais pas aux assimilés mais tout s'est bien déroulé sauf que dans la première nuit, une souris est venue m'embrasser" a-t-il détendu l’atmosphère. Visiblement, le signataire du fameux article "Ali Baba et les 40voleurs" a consolidé son capital psychologique. Il a adressé ses remerciements à tous ceux qui, de loin ou de près, ont participé à ce vaste élan de mobilisation et de solidarité. Notamment le président Bédié, les Avocats, les autorités et les jeunesses proches du PDCI. Avant d'arriver au siège du groupe "Le Réveil " à 13h 34mn, le directeur général Kah Zion a accompagné le journaliste Gnamantêh chez le président du PDCI, SEM Henri Konan Bédié où il y a eu des échanges entre les deux hommes. Notons qu'au cours de la cérémonie des retrouvailles, le secréatire général du PDCI, le Pr Alphonse Djédjé Mady, a eu droit à la parole. Il a réitéré le soutien de tous les militants et sympathisants du parti à Gnamantêh et a exhorté l'ensemble des journalistes à tenir bon car la lutte devra continuer de plus belle.
En définitive, la libération de notre collègue sonne comme une victoire sans appel du journaliste (tout court) ivoirien que le parquet a tenté de différencier du journaliste professionnel.
Marc Koffi
Photos: olga ottro et patricia ziahé
"Les nouvelles sont bonnes parce que je suis libre, parce que vous êtes là, mobilisés derrière nous, parce que tous sont venus me soutenir à la Maca. La lutte continue", ainsi parle-t-il, annonçant du reste son retour parmi les siens. Son bref séjour de 14 jours pour rien n'a pas altéré son sens de l'humour et de la lutte dont il fera preuve dans les détails sur son arrestation et son séjour carcéral."J'étais en train de manger un peu d'akpani (chauve souris en langue akan) et boire du vin quand le procureur Diakité m'a appelé. Nous ne sommes pas amis mais nous avons un ami commun. Je lui ai dit que je n'étais pas au Plateau. Mais à force d'insister, je me suis rendu à son bureau. A ma grande surprise, j'entends "emmenez-le". Voici comment je me suis retrouvé à la Maca. Ce qui m'a frappé pour la première fois, c'est que le bruit est insupportable surtout le jeudi qui est un jour de visites. Donc les gens font un terrible vacarme. Je n'étais pas aux assimilés mais tout s'est bien déroulé sauf que dans la première nuit, une souris est venue m'embrasser" a-t-il détendu l’atmosphère. Visiblement, le signataire du fameux article "Ali Baba et les 40voleurs" a consolidé son capital psychologique. Il a adressé ses remerciements à tous ceux qui, de loin ou de près, ont participé à ce vaste élan de mobilisation et de solidarité. Notamment le président Bédié, les Avocats, les autorités et les jeunesses proches du PDCI. Avant d'arriver au siège du groupe "Le Réveil " à 13h 34mn, le directeur général Kah Zion a accompagné le journaliste Gnamantêh chez le président du PDCI, SEM Henri Konan Bédié où il y a eu des échanges entre les deux hommes. Notons qu'au cours de la cérémonie des retrouvailles, le secréatire général du PDCI, le Pr Alphonse Djédjé Mady, a eu droit à la parole. Il a réitéré le soutien de tous les militants et sympathisants du parti à Gnamantêh et a exhorté l'ensemble des journalistes à tenir bon car la lutte devra continuer de plus belle.
En définitive, la libération de notre collègue sonne comme une victoire sans appel du journaliste (tout court) ivoirien que le parquet a tenté de différencier du journaliste professionnel.
Marc Koffi
Photos: olga ottro et patricia ziahé
