Les principales filières de productions agricoles commencent à être frappées de plein fouet par les effets collatéraux de la crise économique mondiale.
Ainsi que nous l`annoncions il y a un peu plus d`un mois, certaines filières de production étaient en train de ressentir les effets de la crise économique mondiale. Ce qui est désormais chose faite. En plus du secteur de l`hévéa, celles du bois, du cacao ne sont pas épargnées. Selon un récent rapport du ministère de l`Environnement et des Eaux et Forêts, ce sont déjà plus de 6 mille personnes qui ont perdu leur emploi. Avec notamment l`usine de la Compagnie ivoirienne du bois (Cib) à Gagnoa qui a fermé pendant que celle de Thanry , une entreprise basée à Guiglo dans l`ouest de la Côte d`Ivoire tourne au ralentis. " Plus de 6 mille emplois perdus et autant en chômage technique ont été enregistrés dans le secteur de l`industrie du bois à ce jour " affirmait récemment, le ministre ivoirien. Il convient de préciser que ce secteur employait plus de 15.600 personnes avant 2007 et générait annuellement plus de 200 milliards de Fcfa à la Côte d`Ivoire, quatrième producteur mondial de bois tropicaux. Les professionnels de la filière prévoient une chute de près de 50% de leur chiffre d`affaires. Une information qui n`est pas de nature à rassurer le ministre ivoirien de l`Economie et des Finances, Charles Diby Koffi .Ce dernier, à l`occasion d`une vidéo conférence, dans les locaux de la Banque mondiale à Abidjan, a indiqué clairement que : "la filière cacao et café, présente des perspectives de pertes pendant que celle du caoutchouc est déjà frappée et le bois ne se porte pas mieux". Et pourtant, les cours du cacao devraient se porter mieux selon, des analystes. Tout cela présage d`une baisse du trafic à l`export au niveau de l`activité portuaire. Voire des pertes de devises et d`emplois. Par ailleurs, la filière ivoirienne d’ananas et banane risque de se retrouver dans des conditions encore plus difficiles, à cause des effets collatéraux de la crise économique mondiale, si rien est fait dès à présent. En effet, la production ivoirienne qui a atteint les 200 mille tonnes, connaît une chute libre depuis quelques années. La production ivoirienne oscille entre les 50 mille et 60 mille tonnes par an. Pis, l`origine Côte d`Ivoire a perdu une bonne part de marché en passant de 85% jusqu`à 5% sur le marché de la communauté européenne.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Ainsi que nous l`annoncions il y a un peu plus d`un mois, certaines filières de production étaient en train de ressentir les effets de la crise économique mondiale. Ce qui est désormais chose faite. En plus du secteur de l`hévéa, celles du bois, du cacao ne sont pas épargnées. Selon un récent rapport du ministère de l`Environnement et des Eaux et Forêts, ce sont déjà plus de 6 mille personnes qui ont perdu leur emploi. Avec notamment l`usine de la Compagnie ivoirienne du bois (Cib) à Gagnoa qui a fermé pendant que celle de Thanry , une entreprise basée à Guiglo dans l`ouest de la Côte d`Ivoire tourne au ralentis. " Plus de 6 mille emplois perdus et autant en chômage technique ont été enregistrés dans le secteur de l`industrie du bois à ce jour " affirmait récemment, le ministre ivoirien. Il convient de préciser que ce secteur employait plus de 15.600 personnes avant 2007 et générait annuellement plus de 200 milliards de Fcfa à la Côte d`Ivoire, quatrième producteur mondial de bois tropicaux. Les professionnels de la filière prévoient une chute de près de 50% de leur chiffre d`affaires. Une information qui n`est pas de nature à rassurer le ministre ivoirien de l`Economie et des Finances, Charles Diby Koffi .Ce dernier, à l`occasion d`une vidéo conférence, dans les locaux de la Banque mondiale à Abidjan, a indiqué clairement que : "la filière cacao et café, présente des perspectives de pertes pendant que celle du caoutchouc est déjà frappée et le bois ne se porte pas mieux". Et pourtant, les cours du cacao devraient se porter mieux selon, des analystes. Tout cela présage d`une baisse du trafic à l`export au niveau de l`activité portuaire. Voire des pertes de devises et d`emplois. Par ailleurs, la filière ivoirienne d’ananas et banane risque de se retrouver dans des conditions encore plus difficiles, à cause des effets collatéraux de la crise économique mondiale, si rien est fait dès à présent. En effet, la production ivoirienne qui a atteint les 200 mille tonnes, connaît une chute libre depuis quelques années. La production ivoirienne oscille entre les 50 mille et 60 mille tonnes par an. Pis, l`origine Côte d`Ivoire a perdu une bonne part de marché en passant de 85% jusqu`à 5% sur le marché de la communauté européenne.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
