Lorsqu’on jette un coup d’œil sur la liste des personnes convoquées en commission d’audition, on se rend compte que la quasi-totalité a des patronymes à consonance malinké ou étrangère. Or la loi n° 2008-222 du 4 août 2008 modifiant et complétant les dispositions du code pénal relatives à la répression du racisme, de la xénophobie, du tribalisme et des discriminations raciales et religieuses en son article 199 nouveau est clair. Est qualifiée de xénophobie, selon cet article, toute manifestation d’hostilité ou de haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de sa nationalité ou de son origine étrangère. A la sûreté nationale, beaucoup de personnes « cuisinées », le sont sur la base de leur origine étrangère. La même disposition de loi qualifie de tribalisme, toute manifestation d’hostilité ou de haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, fondée exclusivement sur l’origine ethnique ou tribale, toutes faveurs accordées à une personne ou un groupe de personnes sur la base de considérations exclusivement tribales et ethniques. L’autre moitié de citoyens appelés en audition l’est sur la base de leur patronyme à consonance malinké. Les autres exemptés de l’audition le sont parce qu’ils portent des noms qui viennent des autres régions et ethnies de la région. La loi signé par Laurent Gbagbo le 4 août 2008 est tous les jours violée à la sûreté nationale par le commissaire Gisèle Blé et ses hommes. Il importe donc d’arrêter ses hors-la-loi de sévir ici et maintenant.
JCC
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