C’est le deuil au sein de la famille du Conseiller spécial du Président de la République chargé des cultes. Pleurs, complaintes et lamentations au menu. Depuis hier vendredi, , Dr Jacques Oré Gnézé séjourne à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). C’est à 13h, qu’il a quitté sa cellule du bureau de recherche de la Gendarmerie nationale. A 16h30, il a été entendu par un juge du 4ème cabinet de Première Instance qui lui a délivré un ticket pour la Maca. A 18h00, M. Oré Gnézé a emprunté le célèbre « Air Maca », fourgon servant à transporter les prévenus. Une nouvelle vie commence ainsi pour le célèbre auteur de la phrase : « Jésus est bété » et évangéliste pratiquant.
Même si pour le moment, on ne sait pas avec exactitude les chefs d’accusation, il est à parier que figure en bonne place, l’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Comment il s’est fait piéger
« C’est un homme sans histoire, à la parole difficile, toujours dans son coin. Peut être que Laurent Gbagbo ne veut plus de lui, pour le salir, on a monté tout un scénario ». Pour son avocat, le dossier est vide. Aux dernières nouvelles, il se murmure qu’on veut lui coller une affaire de visa », se lamente un proche du Conseiller spécial.
Arrêté le 27 mars 2009, Dr Jacques Oré Gnézé, aura passé une semaine dans les geôles de la Gendarmerie. Pour ses proches, le Conseiller spécial chargé des cultes est tombé dans le piège que des détracteurs autour de Laurent Gbagbo lui ont tendu. Et Laurent Gbagbo entend tirer les dividendes de l’opération marketing et politique engagée dans son entourage sur une pseudo « opération mains propres ».
Les faits selon des sources, remontent à des années en arrières. Le conseiller aux cultes entretenait en ce moment là, de bonnes relations avec un certain Guéï Oulaï Hyppolyte, informateur habitant la région de l’ouest. «Ce dernier passait quelques fois au bureau du conseiller aux cultes pour lui donner des informations sur les mouvements de troupe à l’ouest. En contrepartie, Oulaï recevait de l’argent. Mais à la longue, le Dr Oré constate que les informations données par Guéï Oulaï ne sont plus crédibles. Il décide donc de mettre fin à leur collaboration. Chose que n’apprécie pas Hyppolyte qui voit à travers cette rupture de contrat, des billets de banques qui vont lui échapper. C’est alors que Oulaï décide de proposer ses services à l’Agence nationale de la stratégie et de l’Intelligence et au cabinet du président de la République à qui il précise qu’il travaillait déjà avec le Dr Oré. « Ce sont malheureusement des personnes de ces cercles là qui cherchent aujourd’hui à nuire au Dr Oré Gnézé», explique une source proche du dossier. Cette source affirme que ce sont les personnes de ce cercle là qui vont monter le coup avec Oulaï Guéï, qui vient dire au Dr Oré qu`un coup d`Etat se prépare à l`ouest. Ce dernier demande alors de faire venir les personnes qui comptent faire le coup d`Etat. Ces personnes arrivent effectivement au bureau quelques jours plus tard. Pour ce sociologue, il va tirer le vers du nez à ses barbouzes. Entretien au cours duquel le Conseiller spécial affirme été intéressé par le coup. Ce sont ces propos enregistrés par ces interlocuteurs qui sont aujourd`hui retournés contre lui.
Dans son entourage, on soutient mordicus qu’il a informé le Commandant de la Garde Républicaine, le colonel major Dogbo Blé de ce qui se tramait.
Sur les CD donnés par l’ANSI au bureau de recherche de la Gendarmerie, dit-on, la voix ne correspondrait pas à celle du mis en cause.
Le témoin à charge, le nommé Guéï Oulaï Hyppolyte, reste introuvable. Convoqué jeudi et vendredi, il a répondu absent. La gendarmerie a fini par se débarrasser d’un prévenu devenu trop encombrant. Quitte à la justice de le relâcher ou de le condamner au terme d’un procès visiblement tiré par les cheveux.
Coulibaly Brahima
Même si pour le moment, on ne sait pas avec exactitude les chefs d’accusation, il est à parier que figure en bonne place, l’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Comment il s’est fait piéger
« C’est un homme sans histoire, à la parole difficile, toujours dans son coin. Peut être que Laurent Gbagbo ne veut plus de lui, pour le salir, on a monté tout un scénario ». Pour son avocat, le dossier est vide. Aux dernières nouvelles, il se murmure qu’on veut lui coller une affaire de visa », se lamente un proche du Conseiller spécial.
Arrêté le 27 mars 2009, Dr Jacques Oré Gnézé, aura passé une semaine dans les geôles de la Gendarmerie. Pour ses proches, le Conseiller spécial chargé des cultes est tombé dans le piège que des détracteurs autour de Laurent Gbagbo lui ont tendu. Et Laurent Gbagbo entend tirer les dividendes de l’opération marketing et politique engagée dans son entourage sur une pseudo « opération mains propres ».
Les faits selon des sources, remontent à des années en arrières. Le conseiller aux cultes entretenait en ce moment là, de bonnes relations avec un certain Guéï Oulaï Hyppolyte, informateur habitant la région de l’ouest. «Ce dernier passait quelques fois au bureau du conseiller aux cultes pour lui donner des informations sur les mouvements de troupe à l’ouest. En contrepartie, Oulaï recevait de l’argent. Mais à la longue, le Dr Oré constate que les informations données par Guéï Oulaï ne sont plus crédibles. Il décide donc de mettre fin à leur collaboration. Chose que n’apprécie pas Hyppolyte qui voit à travers cette rupture de contrat, des billets de banques qui vont lui échapper. C’est alors que Oulaï décide de proposer ses services à l’Agence nationale de la stratégie et de l’Intelligence et au cabinet du président de la République à qui il précise qu’il travaillait déjà avec le Dr Oré. « Ce sont malheureusement des personnes de ces cercles là qui cherchent aujourd’hui à nuire au Dr Oré Gnézé», explique une source proche du dossier. Cette source affirme que ce sont les personnes de ce cercle là qui vont monter le coup avec Oulaï Guéï, qui vient dire au Dr Oré qu`un coup d`Etat se prépare à l`ouest. Ce dernier demande alors de faire venir les personnes qui comptent faire le coup d`Etat. Ces personnes arrivent effectivement au bureau quelques jours plus tard. Pour ce sociologue, il va tirer le vers du nez à ses barbouzes. Entretien au cours duquel le Conseiller spécial affirme été intéressé par le coup. Ce sont ces propos enregistrés par ces interlocuteurs qui sont aujourd`hui retournés contre lui.
Dans son entourage, on soutient mordicus qu’il a informé le Commandant de la Garde Républicaine, le colonel major Dogbo Blé de ce qui se tramait.
Sur les CD donnés par l’ANSI au bureau de recherche de la Gendarmerie, dit-on, la voix ne correspondrait pas à celle du mis en cause.
Le témoin à charge, le nommé Guéï Oulaï Hyppolyte, reste introuvable. Convoqué jeudi et vendredi, il a répondu absent. La gendarmerie a fini par se débarrasser d’un prévenu devenu trop encombrant. Quitte à la justice de le relâcher ou de le condamner au terme d’un procès visiblement tiré par les cheveux.
Coulibaly Brahima