La Commission électorale indépendante a fait le point sur l’évolution de l’identification aux forces politiques.
Informer les représentants des partis politiques signataires de l’Accord de Linas-Marcoussis et échanger avec eux de l’évolution de l’opération d’identification et de recensement électoral pour ensemble envisager les perspectives. Tels sont les objectifs de la séance de travail que la Commission électorale indépendante a eue, hier, à son siège, avec les acteurs politiques ivoiriens. A l’exception de l’Udpci, les neuf autres signataires dudit accord y ont pris part.
Après la cérémonie d’ouverture, à 10h30, marquée par le mot de bienvenue du président de l’institution, Robert Beugré Mambé, qui a défini les contours de la rencontre, les deux parties ont à huis clos travaillé durant trois heures. A la fin, M. Mambé et quelques représentants de partis politiques ont fait le point à la presse.
Au sortir de ces échanges qualifiés de «fructueux», le président de la Cei a apporté des réponses à un certain nombre de préoccupations. Notamment «la distribution», lorsqu’elles seront produites au terme de l’opération d’identification et de recensement électoral, des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeur «dans les 11 000 lieux de vote» répartis sur l’ensemble du territoire national. Ceci, pour réduire les délais et faciliter les choses. Les exemplaires de ces pièces existent, ils ont été agréés et un chronogramme a été établi.
Il a révélé que l’identification et le recensement électoral a franchi la barre de 6 millions de personnes enrôlées. Cela, grâce à l’engagement des Ivoiriens de toutes catégories sociales, des partenaires au développement et du gouvernement. Au plan national, 202 centres de collecte n’ont jamais été ouverts. Il a ajouté avoir pris bonne note des «suggestions remarquables» faites par les partis politiques, et a promis de les analyser, pour optimiser les résultats de la dernière phase. Mambé Beugré a rappelé que le ratissage de deux semaines, du 15 au 30 avril, est la phase ultime et concerne aussi bien les populations au plan national que les 68 000 Ivoiriens de la diaspora. Même si les partis et forces politiques ont souhaité voir tout le monde enrôlé.
Le président de la Cei a précisé les trois facteurs qui conditionneront le déploiement des équipe d’enrôlement. Seront pris en compte, «les 202 centres jamais visités ; les résultats attendus de l’opération de reconstitution des registres de l’état civil, région par région ; les villages où l’enrôlement a commencé mais où les populations avaient des problèmes de papiers». Après le faux pas de mars qui n’a pas permis de lancer la phase de l’étranger au profit des Ivoiriens de la diaspora, Mambé Beugré espère que l’opérateur privé Sagem-Sécurité disposera des moyens financiers nécessaires pour être présent. Son souhait est «que le mécanisme de prise en charge suive sur le terrain», a-t-il dit à l’endroit du gouvernement et au profit des tous les acteurs du processus. D’ores et déjà, il a salué les efforts faits par les autorités ivoiriennes en dépit des contraintes de trésorerie. Il a donc plaidé pour qu’il n’y ait «pas d’obstacles majeurs» sur la voie et que les quatre conditions posées pour le succès de l’opération et qui sont bien connues du Premier ministre puissent trouver solution.
Concernant les 13 communes du district d’Abidjan, il a indiqué que 3 à 4 centres de collecte seront ouverts par communes pour le ratissage.
La question du chronogramme électoral n’a pas été passée sous silence. Mais la réponse de Mambé : «La date sera annoncée au bon moment. Mais une chose est de donner une date et une autre est de la respecter». Ceci permettra de garantir des élections transparentes
Concernant les détenteurs de Cni verte et qui sollicitent les copies d’extrait de naissance, il a expliqué que l’Oni est au devant de cette opération parce qu’elle est la structure compétente. Il pense donc qu’il faut féliciter l’Oni et l’encourager tout comme il faut encourager les Ivoiriens à utiliser cette possibilité.
Paulin N. Zobo
Informer les représentants des partis politiques signataires de l’Accord de Linas-Marcoussis et échanger avec eux de l’évolution de l’opération d’identification et de recensement électoral pour ensemble envisager les perspectives. Tels sont les objectifs de la séance de travail que la Commission électorale indépendante a eue, hier, à son siège, avec les acteurs politiques ivoiriens. A l’exception de l’Udpci, les neuf autres signataires dudit accord y ont pris part.
Après la cérémonie d’ouverture, à 10h30, marquée par le mot de bienvenue du président de l’institution, Robert Beugré Mambé, qui a défini les contours de la rencontre, les deux parties ont à huis clos travaillé durant trois heures. A la fin, M. Mambé et quelques représentants de partis politiques ont fait le point à la presse.
Au sortir de ces échanges qualifiés de «fructueux», le président de la Cei a apporté des réponses à un certain nombre de préoccupations. Notamment «la distribution», lorsqu’elles seront produites au terme de l’opération d’identification et de recensement électoral, des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeur «dans les 11 000 lieux de vote» répartis sur l’ensemble du territoire national. Ceci, pour réduire les délais et faciliter les choses. Les exemplaires de ces pièces existent, ils ont été agréés et un chronogramme a été établi.
Il a révélé que l’identification et le recensement électoral a franchi la barre de 6 millions de personnes enrôlées. Cela, grâce à l’engagement des Ivoiriens de toutes catégories sociales, des partenaires au développement et du gouvernement. Au plan national, 202 centres de collecte n’ont jamais été ouverts. Il a ajouté avoir pris bonne note des «suggestions remarquables» faites par les partis politiques, et a promis de les analyser, pour optimiser les résultats de la dernière phase. Mambé Beugré a rappelé que le ratissage de deux semaines, du 15 au 30 avril, est la phase ultime et concerne aussi bien les populations au plan national que les 68 000 Ivoiriens de la diaspora. Même si les partis et forces politiques ont souhaité voir tout le monde enrôlé.
Le président de la Cei a précisé les trois facteurs qui conditionneront le déploiement des équipe d’enrôlement. Seront pris en compte, «les 202 centres jamais visités ; les résultats attendus de l’opération de reconstitution des registres de l’état civil, région par région ; les villages où l’enrôlement a commencé mais où les populations avaient des problèmes de papiers». Après le faux pas de mars qui n’a pas permis de lancer la phase de l’étranger au profit des Ivoiriens de la diaspora, Mambé Beugré espère que l’opérateur privé Sagem-Sécurité disposera des moyens financiers nécessaires pour être présent. Son souhait est «que le mécanisme de prise en charge suive sur le terrain», a-t-il dit à l’endroit du gouvernement et au profit des tous les acteurs du processus. D’ores et déjà, il a salué les efforts faits par les autorités ivoiriennes en dépit des contraintes de trésorerie. Il a donc plaidé pour qu’il n’y ait «pas d’obstacles majeurs» sur la voie et que les quatre conditions posées pour le succès de l’opération et qui sont bien connues du Premier ministre puissent trouver solution.
Concernant les 13 communes du district d’Abidjan, il a indiqué que 3 à 4 centres de collecte seront ouverts par communes pour le ratissage.
La question du chronogramme électoral n’a pas été passée sous silence. Mais la réponse de Mambé : «La date sera annoncée au bon moment. Mais une chose est de donner une date et une autre est de la respecter». Ceci permettra de garantir des élections transparentes
Concernant les détenteurs de Cni verte et qui sollicitent les copies d’extrait de naissance, il a expliqué que l’Oni est au devant de cette opération parce qu’elle est la structure compétente. Il pense donc qu’il faut féliciter l’Oni et l’encourager tout comme il faut encourager les Ivoiriens à utiliser cette possibilité.
Paulin N. Zobo