Le pays a mis, hier, à exécution son programme satellitaire.
La Chine et la Russie appellent au calme.
La Corée du Nord a lancé, dimanche, une fusée à longue portée qui a traversé l’espace aérien du Japon, selon Reuters. Cette opération a eu lieu, malgré les mises en garde internationales. De fait, il a été condamné par les capitales occidentales, l’Union européenne, Séoul et Tokyo. Qui a réclamé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies. Celle-ci devait se tenir, hier, à 19hGMT à huis clos.
A en croire les autorités nord-coréennes, le tir lancé à 2 h29 GMT, de la fusée Unha-2, leur a permis de placer en orbite un satellite de télécommunications, Kwangmyongsong-2, qui diffuse en ce moment des chansons révolutionnaires. Faux, rétorquent le commandement militaire américain et le ministre sud-coréen de la Défense. Selon Washington, l’opération de Pyongyang a échoué. Puisque la fusée s’est abîmée dans les eaux nipponnes et le reste de l’engin dans l’océan Pacifique. Aucun satellite n’ayant été ainsi mis en orbite. L’incertitude plane sur la réussite du tir nord-coréen quand le Japon a précisé avoir cessé de suivre la trajectoire de la fusée quand elle est passée à 2 100 km à l’est de Tokyo. Un responsable gouvernemental sud-coréen émet une autre hypothèse. Il pense que la fusée nord-coréenne a emporté un satellite dont la mise en orbite a échoué.
De nombreux spécialistes en Corée du Sud, aux Etats-Unis et au Japon jugent eux que ce lancement avait un but pour Pyongyang. Qui était de vérifier la fiabilité du missile nord-coréen à longue portée Taepodong-2, capable d’atteindre des objectifs dans un rayon de 6 700 kilomètres, soit par exemple l’Alaska.
A Prague où il prenait part à une réunion avec les dirigeants de l’Union européenne, le Président américain, Barack Obama, a déclaré que le Conseil de sécurité de l’Onu devrait adresser un message fort à la Corée du Nord. Pour avoir violé la résolution 1718 de ce Conseil interdisant depuis 2006 à la Corée du Sud de mener des activités balistiques relatives aux missiles. Le tir de Pyongyang contrarie les efforts de paix et de stabilité dans la région. Aussi, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a appelé la Corée du Nord à se conformer aux résolutions onusiennes.
Ernest Aka Simon
La Chine et la Russie appellent au calme.
La Corée du Nord a lancé, dimanche, une fusée à longue portée qui a traversé l’espace aérien du Japon, selon Reuters. Cette opération a eu lieu, malgré les mises en garde internationales. De fait, il a été condamné par les capitales occidentales, l’Union européenne, Séoul et Tokyo. Qui a réclamé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies. Celle-ci devait se tenir, hier, à 19hGMT à huis clos.
A en croire les autorités nord-coréennes, le tir lancé à 2 h29 GMT, de la fusée Unha-2, leur a permis de placer en orbite un satellite de télécommunications, Kwangmyongsong-2, qui diffuse en ce moment des chansons révolutionnaires. Faux, rétorquent le commandement militaire américain et le ministre sud-coréen de la Défense. Selon Washington, l’opération de Pyongyang a échoué. Puisque la fusée s’est abîmée dans les eaux nipponnes et le reste de l’engin dans l’océan Pacifique. Aucun satellite n’ayant été ainsi mis en orbite. L’incertitude plane sur la réussite du tir nord-coréen quand le Japon a précisé avoir cessé de suivre la trajectoire de la fusée quand elle est passée à 2 100 km à l’est de Tokyo. Un responsable gouvernemental sud-coréen émet une autre hypothèse. Il pense que la fusée nord-coréenne a emporté un satellite dont la mise en orbite a échoué.
De nombreux spécialistes en Corée du Sud, aux Etats-Unis et au Japon jugent eux que ce lancement avait un but pour Pyongyang. Qui était de vérifier la fiabilité du missile nord-coréen à longue portée Taepodong-2, capable d’atteindre des objectifs dans un rayon de 6 700 kilomètres, soit par exemple l’Alaska.
A Prague où il prenait part à une réunion avec les dirigeants de l’Union européenne, le Président américain, Barack Obama, a déclaré que le Conseil de sécurité de l’Onu devrait adresser un message fort à la Corée du Nord. Pour avoir violé la résolution 1718 de ce Conseil interdisant depuis 2006 à la Corée du Sud de mener des activités balistiques relatives aux missiles. Le tir de Pyongyang contrarie les efforts de paix et de stabilité dans la région. Aussi, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a appelé la Corée du Nord à se conformer aux résolutions onusiennes.
Ernest Aka Simon