La disparition de quatre agents des affaires martimes et portuaires le 10 mars dernier au large de Sassandra a remis au goût du jour les problèmes rencontrés par ces agents dans l’exercice de leur fonction. Ainsi, profitant de cette situation, les responsables syndicaux des quatre structures de cette administration ont animé une conférence de presse récemment, à la base maritime de Treichville, pour crier leur indignation et leur colère, face à ce qu’ils considèrent comme une démission de l’autorité ministérielle et de l’Etat. “La mise à disposition par les pêcheurs-artisans de leurs embarcations, montre les conditions exécrables dans lesquelles les agents accomplissent leurs activités. En effet, les affaires maritimes dont l’une des missions essentielles est la sécurisation et la sûreté des eaux sous juridiction ivoirienne, ne disposent d’aucun engin naval ni de moyens de communication, et ne sont pas équipées en armes”, ont-ils déploré. Ainsi, les agents sont exposés aux trafiquants qui n’ont pas hésité à assassiner les sergents Samien Bi Kacou, le 5 août 2008 à Vridi, Ako et Taplei Serges, le 11 décembre de la même année au large de Sassandra. Alors que les auteurs de ces crimes n’ont pas été encore arrêtés, voici que quatre autres agents sont portés disparus au large de Sassandra depuis le 10 mars dernier.
Pour mettre fin à ces tueries qui provoquent l’émoi, la révolte et l’indignation généralisée, les responsables syndicaux ont appelé les autorités gouvernementales à mettre à leur disposition une dotation conséquente en armes, des moyens navals, du matériel roulant et de communication et un fonds de prévoyance. “Mieux, le reversement d’une partie du fruit des accords de pêche avec l’Union européenne, l’application des dispositions de l’annexe fiscale à l’ordonnance 2008 relevant le taux du droit de trafic maritime et l’adoption du code maritime”, ont-ils souhaité, pour ne plus pleurer des morts dans leurs rangs de façon injuste.
Didier Kéï
Pour mettre fin à ces tueries qui provoquent l’émoi, la révolte et l’indignation généralisée, les responsables syndicaux ont appelé les autorités gouvernementales à mettre à leur disposition une dotation conséquente en armes, des moyens navals, du matériel roulant et de communication et un fonds de prévoyance. “Mieux, le reversement d’une partie du fruit des accords de pêche avec l’Union européenne, l’application des dispositions de l’annexe fiscale à l’ordonnance 2008 relevant le taux du droit de trafic maritime et l’adoption du code maritime”, ont-ils souhaité, pour ne plus pleurer des morts dans leurs rangs de façon injuste.
Didier Kéï