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Société Publié le lundi 6 avril 2009 | Notre Voie

Examens à grand tirage 2009: Les corrections menacées

Le Syndicat national des enseignants du primaire public (Sneppci) veut rompre la trêve sociale, quelques jours après l’arrêt de la grève du Syndicat national des enseignants du second degré (SYNESCI tendance Soro Mamadou). Gnelou Paul pose une seule condition pour qu’elle ne soit pas rompue, le paiement par l’Etat aux instituteurs de la prime de correction des copies de l’entrée en sixième session 2008. Lors du point de presse qu’il a animé samedi dernier, au siège du SNEPPCI sis à Marcory, il a déploré la non application jusqu’à aujourd’hui des intendances sur les lieux de correction, intendances, dit-il, créées par un arrêté du ministre de l’Education nationale pour faciliter le paiement de ces primes de correction. “Depuis juillet 2008 jusqu’à ce jour, les instituteurs n’ont pas encore perçu leurs primes de correction qui s’élèvent à 2000 FCFA pour certains et 10000 FCFA pour d’autres alors que les instituteurs se déplacent souvent vers des centres de correction éloignés. Ils sont donc obligés de se prendre en charge pendant le temps de la correction (logement, nourriture, transport..). Malgré tout cet effort fourni par nos camarades, les autorités estiment que le paiement de cette prime n’est pas prioritaire. Toutes nos interpellations sont restées sans suite. La plate-forme revendicative a été déposée au ministère de l’Education nationale depuis le mercredi 11 février 2009. Les examens de cette année approchent à grands pas. Si rien n’est fait par le gouvernement, les instituteurs seront obligés de s’abstenir de prendre part à l’organisation et à la correction de la session 2009. Nous prenons les parents d’élèves à témoin sur cette situation qui n’a que trop duré. Le SNEPPCI est favorable à la création d’une intendance spéciale qui va regrouper tous les droits d’examen et qui seront envoyés vers les centres d’intendance décentralisés pour payer les correcteurs. Des milliers d’élèves paient chacun 500FCFA de droits d’inscription et tout cet argent va au Trésor. Si une intendance spéciale est créée, cela va résoudre le paiement de ces primes”, fait remarquer Gnelou Paul.
La fixation des loyers des logements d’astreinte par la Société de gestion du patrimoine immobilier de l’Etat (SOGEPIE) a été également à l’ordre du jour de son point de presse. Le secrétaire général du SNEPPCI a appelé tous les instituteurs du primaire public qui occupent les logements d’astreinte à s’abstenir de remplir les fiches de recensement envoyés par la SOGEPIE par le biais des directions régionales du ministère de l’Education nationale. “Les critères de type 1 (pas de sanitaires, d’électricité et d’eau courante) sont assimilables au type banco, faute de commodité. En conséquence, nous exigeons que nos camarades occupant les logements de type 1 ne paient pas de loyers contrairement au taux de 8000 FCFA dans les villages et de 15000 FCFA en ville fixé par la SOGEPIE. Nous souhaitons la mise en place d’une commission qui va regrouper les ministères de la Construction, de l’Education nationale, les syndicats d’enseignants, les parents d’élèves pour faire l’état des lieux des maisons et définir clairement les loyers”, a indiqué Gnelou Paul.

Charles Bédé
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