Persuadé qu'il ne verra pas l'ombre de Nicolas Sarkozy au bord de la lagune Ebrié avant le terme de son mandat, Laurent Gbagbo serait tout heureux et "comblé" de recevoir un très proche collaborateur du Président de la République française à Abidjan. C'est le sens de l'invitation qu'il a adressée récemment à Jean-Claude Guéant, le Secrétaire général de l'Elysée via Pierre Kipré, le chef de la représentation diplomatique de la Côte d'Ivoire à Paris. Gbagbo voudrait bien se contenter de la visite à Abidjan du N°2 de l'Elysée pour donner un signal fort du réchauffement des relations entre la Côte d'Ivoire et la France. Car Sarkozy n'est pas prêt à inviter le chef de l'Etat ivoirien au bord de la Seine avant les élections en Côte d'Ivoire pas plus qu'il ne soit disposé lui-même à fouler les bords de la lagune Ebrié. A défaut de Sarkozy, Claude Guéant pourrait donc faire l'affaire.
Mais seulement voilà, sans toutefois rejeter le principe d'un déplacement à Abidjan, le Secrétaire général de l'Elysée pose une condition. En effet, pour certainement marquer la neutralité de Paris dans le contexte politique actuel en Côte d'Ivoire, Claude Guéant aurait souhaité qu'il lui soit permis, s'il arrivait en Côte d'Ivoire, de rendre des visites de courtoisie à l'ensemble de la classe politique nationale. Une réponse qui ne devrait beaucoup arranger les calculs de Laurent Gbagbo qui escomptait des dividendes politiques de cette visite. Pour l'heure, Abidjan n'a pas encore donné de suite à la réponse du N°2 de l'Elysée.
Akwaba Saint Clair
Mais seulement voilà, sans toutefois rejeter le principe d'un déplacement à Abidjan, le Secrétaire général de l'Elysée pose une condition. En effet, pour certainement marquer la neutralité de Paris dans le contexte politique actuel en Côte d'Ivoire, Claude Guéant aurait souhaité qu'il lui soit permis, s'il arrivait en Côte d'Ivoire, de rendre des visites de courtoisie à l'ensemble de la classe politique nationale. Une réponse qui ne devrait beaucoup arranger les calculs de Laurent Gbagbo qui escomptait des dividendes politiques de cette visite. Pour l'heure, Abidjan n'a pas encore donné de suite à la réponse du N°2 de l'Elysée.
Akwaba Saint Clair
