Deux années seulement après l'échec du hadj 2006 bis, la communauté musulmane doit une fois de plus faire face à une autre épreuve dans le domaine du pèlerinage à la Mecque.
Comme en 2006, l'on cherche des boucs émissaires en lieu et place d'une analyse vraie et objective de la situation.
Comme en 2006, l'on met en selle ses marionnettes pour prolonger le combat de leurs maîtres. Comme en 2006, des organisations et associations fantoches sans assises, ni représentativités sont mises à contribution pour défendre l'intérêt d'un clan au détriment des intérêts de la communauté.
En un mot comme en mille, les manipulateurs et diviseurs vrais de la communauté sont à pied d'œuvre pour faire croire que leurs intérêts personnels et égocentriques sont ceux de tous les paisibles musulmans de Côte d'Ivoire.
Comme en 2006, la frange responsable et consciencieuse de la jeunesse musulmane incarnée par l'ensemble des jeunes musulmans réunis au sein de la CJICI (Convergence de la Jeunesse Islamique en Côte d'Ivoire) voudrait une fois de plus mettre un holà à la manipulation et appeler les musulmans à l'unité vraie.
Comme en 2006, la position de la CJICI n'a pas varié: que ceux qui ont organisé concomitamment le HADJ en assument collectivement les succès et les échecs.
En effet, le sens de la responsabilité commande que dans la réussite (en 2007) comme dans l'échec (en 2008) le COSIM et l'Etat assument, concomitamment, chacun à son niveau et en tirent les leçons nécessaires pour un nouveau démarrage.
Autant l'ÉTAT organisateur, doit assumer les déconvenues de la gestion mercantiliste du volet transport, autant le COSIM doit avoir le courage d'assumer les défaillances des différents volets, notamment l'encadrement religieux, domaine de compétence de nos guides qui a été bâclé et sacrifié au profit de l'affairisme des encadreurs aux frais de missions avoisinant parfois 150.000 francs CFA par jour. Aussi parait-il que la plupart des 17 tonnes de bagages bloqués à la Mecque appartiendrait à nos imams.
Pour la CJICI et l'ONG SOS PELERINS, la récupération du hadj au forceps en 2007 par le COSIM en partenariat fort avec l'ÉTAT s'est effectuée sur des bases malsaines, populistes et exclusionnistes développées malheureusement par la nouvelle génération d'experts venus pour redresser le milieu difficile du hadj. Le résultat est que le COSIM n'a pas su gérer avec humilité et unité le pèlerinage qu'on lui a confié sur tapis rouge.
En conséquence de tout ce qui précède, la CJICI et l'ONG SOS PELERINS proposent:
- La démission des responsables administratifs associés aux échecs des HADJS de 2006 bis et 2008
- L'audit du volet financier et du volet encadrement religieux
- L'organisation d'un test pour le recrutement des futurs encadreurs des pèlerins,
- Le maintien de l'Etat pour l'indispensable préfinancement du HADJ,
- L'intégration de toutes les organisations spécialisées dans le pèlerinage et les fédérations représentatives de la communauté.
La CJICI et l'ONG SOS PELERINS saluent vivement le chef de l'Etat et le Premier ministre pour leur sollicitude constante envers la communauté musulmane, particulièrement dans l'organisation du hadj.
Fait à Abidjan, le 05 avril 2009
Pour l'ONG SOS Pèlerins
Le président Hassane Koné
POUR LA CJICI
Le manager général
Daouda Diabaté
Comme en 2006, l'on cherche des boucs émissaires en lieu et place d'une analyse vraie et objective de la situation.
Comme en 2006, l'on met en selle ses marionnettes pour prolonger le combat de leurs maîtres. Comme en 2006, des organisations et associations fantoches sans assises, ni représentativités sont mises à contribution pour défendre l'intérêt d'un clan au détriment des intérêts de la communauté.
En un mot comme en mille, les manipulateurs et diviseurs vrais de la communauté sont à pied d'œuvre pour faire croire que leurs intérêts personnels et égocentriques sont ceux de tous les paisibles musulmans de Côte d'Ivoire.
Comme en 2006, la frange responsable et consciencieuse de la jeunesse musulmane incarnée par l'ensemble des jeunes musulmans réunis au sein de la CJICI (Convergence de la Jeunesse Islamique en Côte d'Ivoire) voudrait une fois de plus mettre un holà à la manipulation et appeler les musulmans à l'unité vraie.
Comme en 2006, la position de la CJICI n'a pas varié: que ceux qui ont organisé concomitamment le HADJ en assument collectivement les succès et les échecs.
En effet, le sens de la responsabilité commande que dans la réussite (en 2007) comme dans l'échec (en 2008) le COSIM et l'Etat assument, concomitamment, chacun à son niveau et en tirent les leçons nécessaires pour un nouveau démarrage.
Autant l'ÉTAT organisateur, doit assumer les déconvenues de la gestion mercantiliste du volet transport, autant le COSIM doit avoir le courage d'assumer les défaillances des différents volets, notamment l'encadrement religieux, domaine de compétence de nos guides qui a été bâclé et sacrifié au profit de l'affairisme des encadreurs aux frais de missions avoisinant parfois 150.000 francs CFA par jour. Aussi parait-il que la plupart des 17 tonnes de bagages bloqués à la Mecque appartiendrait à nos imams.
Pour la CJICI et l'ONG SOS PELERINS, la récupération du hadj au forceps en 2007 par le COSIM en partenariat fort avec l'ÉTAT s'est effectuée sur des bases malsaines, populistes et exclusionnistes développées malheureusement par la nouvelle génération d'experts venus pour redresser le milieu difficile du hadj. Le résultat est que le COSIM n'a pas su gérer avec humilité et unité le pèlerinage qu'on lui a confié sur tapis rouge.
En conséquence de tout ce qui précède, la CJICI et l'ONG SOS PELERINS proposent:
- La démission des responsables administratifs associés aux échecs des HADJS de 2006 bis et 2008
- L'audit du volet financier et du volet encadrement religieux
- L'organisation d'un test pour le recrutement des futurs encadreurs des pèlerins,
- Le maintien de l'Etat pour l'indispensable préfinancement du HADJ,
- L'intégration de toutes les organisations spécialisées dans le pèlerinage et les fédérations représentatives de la communauté.
La CJICI et l'ONG SOS PELERINS saluent vivement le chef de l'Etat et le Premier ministre pour leur sollicitude constante envers la communauté musulmane, particulièrement dans l'organisation du hadj.
Fait à Abidjan, le 05 avril 2009
Pour l'ONG SOS Pèlerins
Le président Hassane Koné
POUR LA CJICI
Le manager général
Daouda Diabaté