A Bouaflé, les agents de la Cei et de l’Ins ont manifesté bruyamment et gardé en otages leurs responsables lundi pour exiger le paiement de leurs rémunérations.
Les opérations d’enrôlement et d’identification des populations à Bouaflé sont à nouveau suspendues. Les agents recenseurs de la Commission électorale indépendante (Cei) et ceux de l’Institut national de la statistique (Ins) ont bruyamment manifesté, hier, devant les locaux de la Cei locale sis au quartier résidentiel pour réclamer leurs salaires. Arrivés sur les lieux aux alentours de 9 heures, la centaine d’agents recenseurs s’est mise à scander : « On veut notre argent si non pas d’identification, pas d’enrôlement ». En l’absence du président de la Cei régionale, M. Diabaté Amidou, les responsables administratifs, n’ont pas voulu recevoir les mécontents qui revendiquent pour certains un mois, pour d’autres deux mois d’arriérés de salaires. Le soleil ardent se mêlant à la colère, les manifestants ont incendié des branches d’arbres sur les principales artères menant audit local. Ils ont tenté par la suite de forcer le portail. Vu qu’ils se faisaient de plus en plus menaçants et que les vigiles n’arrivaient plus à les contenir, le secrétaire de la Cei régionale M. Bamba, l’administrateur communal, M. Fien Joseph, et sous-préfectoral Mme Drien Danielle, ont dû leur salut à l’arrivée sur les lieux d’un détachement de la police. De fait, les forces de l’ordre les ont expulsés aux alentours de 11 heures. Après cet incident déplorable, des sources proches de la Cei régionale de Bouaflé ne cachent plus leur inquiétude. Pour eux « les agents sont décidés. Si rien n’est fait, c’est sûr qu’ils vont perturber les opérations et ce sera dommageable » s’inquiète notre source. Les opérations d’identification et d’enrôlement des populations sont suspendues pour cause de salaires non payés à Bonon et dans plusieurs localités de Bouaflé.
Inza D Kader Correspondant régional
Les opérations d’enrôlement et d’identification des populations à Bouaflé sont à nouveau suspendues. Les agents recenseurs de la Commission électorale indépendante (Cei) et ceux de l’Institut national de la statistique (Ins) ont bruyamment manifesté, hier, devant les locaux de la Cei locale sis au quartier résidentiel pour réclamer leurs salaires. Arrivés sur les lieux aux alentours de 9 heures, la centaine d’agents recenseurs s’est mise à scander : « On veut notre argent si non pas d’identification, pas d’enrôlement ». En l’absence du président de la Cei régionale, M. Diabaté Amidou, les responsables administratifs, n’ont pas voulu recevoir les mécontents qui revendiquent pour certains un mois, pour d’autres deux mois d’arriérés de salaires. Le soleil ardent se mêlant à la colère, les manifestants ont incendié des branches d’arbres sur les principales artères menant audit local. Ils ont tenté par la suite de forcer le portail. Vu qu’ils se faisaient de plus en plus menaçants et que les vigiles n’arrivaient plus à les contenir, le secrétaire de la Cei régionale M. Bamba, l’administrateur communal, M. Fien Joseph, et sous-préfectoral Mme Drien Danielle, ont dû leur salut à l’arrivée sur les lieux d’un détachement de la police. De fait, les forces de l’ordre les ont expulsés aux alentours de 11 heures. Après cet incident déplorable, des sources proches de la Cei régionale de Bouaflé ne cachent plus leur inquiétude. Pour eux « les agents sont décidés. Si rien n’est fait, c’est sûr qu’ils vont perturber les opérations et ce sera dommageable » s’inquiète notre source. Les opérations d’identification et d’enrôlement des populations sont suspendues pour cause de salaires non payés à Bonon et dans plusieurs localités de Bouaflé.
Inza D Kader Correspondant régional
