Durant sa mémorable tournée dans la région de Bouaké durant le mois de septembre 2008, Simone Gbagbo avait posé un acte qu'on pourrait à raison qualifier aujourd'hui de prophétique. A Katiola, elle avait publiquement interpellé les com-zones et autres com-secteurs pour leur tenir un langage de vérité. «Le pays n'a pas besoin de com-zone et de com-secteur. Ce qu'il lui faut pour son développement, ce sont des communes, des départements et des régions», avait-elle déclaré avant d'inviter Hervé Touré, com-zone de Katiola à quitter ses fonctions non républicaines pour le salut de son pays.
Quelques jours plus tard, au cours d'une rencontre historique au siège du MPCI avec le ministre Sidiki Konaté, le colonel Bamba Sinima et près de 20 autres responsables de la rébellion, elle avait poursuivi sur sa lancée. «Je ne vous dirai pas ce que vous avez envie d'entendre, mais ce que vous devez entendre», avait-elle avancé. Elle avait promis de les aider à sortir de la mauvaise passe. Mais le lendemain, une certaine presse déjà effarouchée par les déclarations de Katiola, avait crié à la provocation. Accusant la Première dame d'être contre la paix, cette presse avait même estimé que Simone Gbagbo, s'en prenait ainsi aux accords de Ouaga.
Mais l'interview que Morou Ouattara vient d'accorder à Jeune Afrique vient à point nommé pour montrer combien Simone Gbagbo avait raison d'interpeller tout le monde sur la nécessité de désarmer les rebelles avant les élections.
Ou bien on est d'accord avec l'accord de Ouaga 4 et on milite pour le désarmement avant les élections, ou on est contre et on le dit clairement.
P.D.T.: ptayoro@yahoo.fr
Quelques jours plus tard, au cours d'une rencontre historique au siège du MPCI avec le ministre Sidiki Konaté, le colonel Bamba Sinima et près de 20 autres responsables de la rébellion, elle avait poursuivi sur sa lancée. «Je ne vous dirai pas ce que vous avez envie d'entendre, mais ce que vous devez entendre», avait-elle avancé. Elle avait promis de les aider à sortir de la mauvaise passe. Mais le lendemain, une certaine presse déjà effarouchée par les déclarations de Katiola, avait crié à la provocation. Accusant la Première dame d'être contre la paix, cette presse avait même estimé que Simone Gbagbo, s'en prenait ainsi aux accords de Ouaga.
Mais l'interview que Morou Ouattara vient d'accorder à Jeune Afrique vient à point nommé pour montrer combien Simone Gbagbo avait raison d'interpeller tout le monde sur la nécessité de désarmer les rebelles avant les élections.
Ou bien on est d'accord avec l'accord de Ouaga 4 et on milite pour le désarmement avant les élections, ou on est contre et on le dit clairement.
P.D.T.: ptayoro@yahoo.fr