Dans les prochains jours, l'Etat de Côte d'Ivoire comme promis par le Président Laurent Gbagbo, va commencer l'apurement de sa dette intérieure.
Face à la presse hier, M. Emmanuel Koffi Ahoutou et Mme Djédjé Mama Simone, respectivement Directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des Finances et directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, ont donné à l'immeuble Sciam, les contours de cette opération. Selon M. Ahoutou, cette opération s'inscrit dans la droite ligne de la mise en œuvre des réformes retenues dans le Programme économique de facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (Frpc) sur la période 2009-2011, conclu d'une part, avec le Fmi et le Don de gouvernance économique et de redressement (Dger) avec la Banque mondiale, d'autre part. Avec ces deux institutions, la Côte d'Ivoire reçoit en terme d'appuis budgétaire, 205 milliards de Fcfa dont 60 milliards de Fcfa immédiatement du Fmi, contre 75 milliards de Fcfa de la Banque mondiale par an. "Cette rencontre, a précisé M. Ahoutou, concerne le volet relatif à la gestion des finances publiques et particulièrement, le paiement de la dépense publique. Le programme comprend une forte composante relative à la gestion des finances publiques, avec des mesures tendant à restaurer ou renforcer l'orthodoxie budgétaire dans le respect des règles de bonne gouvernance " Non sans préciser les mesures préconisées. "Il s'agit d'une part, du strict respect des prévisions budgétaires en matière d'exécution des dépenses, la poursuite des communications du budget de l'Etat et des ressources générées par le secteur énergie et par la parafiscalité sur la filière café-cacao ; l'encadrement des procédures exceptionnelles, notamment les avances de trésorerie qui ont été plafonnées et limitées à certaines natures de dépenses, afin de mieux contrôler leur incidence sur la gestion de la trésorerie ". Par ailleurs, le traitement des arriérés arrêtés à fin 2008, porte sur un montant de 272,2 milliards de Fcfa, avec un paiement base caisse de 162,5 milliards de Fcfa en 2009, pour arriver à une réduction nette du stock des restes à payer du Trésor à fin 2009 de 60 milliards de Fcfa. Il convient de préciser également que l'une des prescriptions des bailleurs de fonds, est la non accumulation de nouveaux arriérés intérieurs au- delà de 90 jours durant l'exercice 2009, la qualité, la transparence et l'efficacité des payements considérés comme des critères de performance interne. "L'objectif visé en ce qui concerne le paiement des dépenses publiques, est de faire en sorte, selon M. Koffi Ahoutou, que le flux de ressources injectées dans l'économie permet d'amorcer la reprise, en reconstituant les fonds de renouvellement des entreprises. C'est pourquoi, des dispositions particulières de bonne gouvernance ont été prises pour régir de façon stricte, l'ensemble des paiements à effectuer par les services du Trésor, quelle que soit l'origine des ressources " Pour sa part, Mme Djédjé Mama Simone, Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, a donné des précisions sur l'affectation des ressources attendues. Citons la couverture en priorité des besoins sociaux de base, la relance des opérations des collectivités décentralisées, la couverture des besoins de trésorerie des représentations diplomatiques à l'étranger. Sans oublier la couverture des programmes de sortie de crise, à hauteur de 12 milliards de Fcfa et la relance des activités du secteur privé, notamment l'approvisionnement du fonds d'appui au secteur privé les remboursements de crédit de Tva et autres dettes titrisées.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Face à la presse hier, M. Emmanuel Koffi Ahoutou et Mme Djédjé Mama Simone, respectivement Directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des Finances et directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, ont donné à l'immeuble Sciam, les contours de cette opération. Selon M. Ahoutou, cette opération s'inscrit dans la droite ligne de la mise en œuvre des réformes retenues dans le Programme économique de facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (Frpc) sur la période 2009-2011, conclu d'une part, avec le Fmi et le Don de gouvernance économique et de redressement (Dger) avec la Banque mondiale, d'autre part. Avec ces deux institutions, la Côte d'Ivoire reçoit en terme d'appuis budgétaire, 205 milliards de Fcfa dont 60 milliards de Fcfa immédiatement du Fmi, contre 75 milliards de Fcfa de la Banque mondiale par an. "Cette rencontre, a précisé M. Ahoutou, concerne le volet relatif à la gestion des finances publiques et particulièrement, le paiement de la dépense publique. Le programme comprend une forte composante relative à la gestion des finances publiques, avec des mesures tendant à restaurer ou renforcer l'orthodoxie budgétaire dans le respect des règles de bonne gouvernance " Non sans préciser les mesures préconisées. "Il s'agit d'une part, du strict respect des prévisions budgétaires en matière d'exécution des dépenses, la poursuite des communications du budget de l'Etat et des ressources générées par le secteur énergie et par la parafiscalité sur la filière café-cacao ; l'encadrement des procédures exceptionnelles, notamment les avances de trésorerie qui ont été plafonnées et limitées à certaines natures de dépenses, afin de mieux contrôler leur incidence sur la gestion de la trésorerie ". Par ailleurs, le traitement des arriérés arrêtés à fin 2008, porte sur un montant de 272,2 milliards de Fcfa, avec un paiement base caisse de 162,5 milliards de Fcfa en 2009, pour arriver à une réduction nette du stock des restes à payer du Trésor à fin 2009 de 60 milliards de Fcfa. Il convient de préciser également que l'une des prescriptions des bailleurs de fonds, est la non accumulation de nouveaux arriérés intérieurs au- delà de 90 jours durant l'exercice 2009, la qualité, la transparence et l'efficacité des payements considérés comme des critères de performance interne. "L'objectif visé en ce qui concerne le paiement des dépenses publiques, est de faire en sorte, selon M. Koffi Ahoutou, que le flux de ressources injectées dans l'économie permet d'amorcer la reprise, en reconstituant les fonds de renouvellement des entreprises. C'est pourquoi, des dispositions particulières de bonne gouvernance ont été prises pour régir de façon stricte, l'ensemble des paiements à effectuer par les services du Trésor, quelle que soit l'origine des ressources " Pour sa part, Mme Djédjé Mama Simone, Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, a donné des précisions sur l'affectation des ressources attendues. Citons la couverture en priorité des besoins sociaux de base, la relance des opérations des collectivités décentralisées, la couverture des besoins de trésorerie des représentations diplomatiques à l'étranger. Sans oublier la couverture des programmes de sortie de crise, à hauteur de 12 milliards de Fcfa et la relance des activités du secteur privé, notamment l'approvisionnement du fonds d'appui au secteur privé les remboursements de crédit de Tva et autres dettes titrisées.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr