Le président ghanéen John Evans Atta-Mills qui a effectué une visite d’amitié et de travail, les mardi 7 et mercredi 8 avril en Côte d’ivoire, a eu hier un entretien en tête-à-tête de plus de deux heures avec le Président Laurent Gbagbo. Le communiqué final qui a sanctionné l’entretien entre les deux chefs d’Etat fait état, de façon diplomatique, que les Présidents Laurent Gbagbo et John Atta-Mills ont exprimé leur volonté de renforcer et d’élargir le champ de la coopération entre leurs deux pays, la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Aussi ont-ils recommandé aux opérateurs écono-miques de leurs pays respectifs d’intensifier leur coopération. Pour ce faire, ils ont décidé de réactiver la grande commission mixte entre leurs Etats.
Par ailleurs, les deux chefs d’Etat ont décidé d’harmoniser leurs points de vue, relativement aux grandes questions qui préoccupent l’Afrique et le monde.
Mais les vraies raisons de la visite du président ghanéen en Côte d’Ivoire, la première du genre à l’extérieur depuis son élection, et que le communiqué final n’a pas évoquées, résident, selon des indiscrétions, dans la volonté du nouveau chef de l’Etat ghanéen d’aider à la résolution de la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis l’attaque terroriste de septembre 2002.
En effet, selon toujours nos sources, le président Atta-Mills est un vieil ami du président Gbagbo.Ils sont tous les deux des enseignants et des hommes de gauche au plan idéologique. Le successeur de John Kufuor pense que les progrès réalisés sur le chemin de la paix par le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro méritent d’être encouragés. Mieux, il pense qu’il faut aider à mettre rapidement fin à cette situation qui met à mal l’économie de la sous-région. Ne dit-il pas que «les Ghanéens et les ivoiriens sont un même peuple» ? C’est pourquoi il a décidé, dès son élection, d’œuvrer personnellement aux côtés de son homologue burkinabé Blaise Compaoré, pour accélérer le processus de paix.
En venant donc en Côte d’Ivoire, le président ghanéen, au-delà des questions de courtoisie d’un chef d’Etat à l’endroit d’un autre qui a assisté à son investiture, a voulu mieux s’imprégner de la situation de la Côte d’Ivoire avant d’aller voir le facilitateur.
D’ailleurs, depuis hier, de Yamoussoukro, le candidat du Congrès national démocratique (NDC) lors de la dernière présidentielle s’est rendu à Ouagadougou. C’est certain que la question ivoirienne sera au cœur des entretiens entre lui et le président burkinabé.
Boga Sivori
Aussi ont-ils recommandé aux opérateurs écono-miques de leurs pays respectifs d’intensifier leur coopération. Pour ce faire, ils ont décidé de réactiver la grande commission mixte entre leurs Etats.
Par ailleurs, les deux chefs d’Etat ont décidé d’harmoniser leurs points de vue, relativement aux grandes questions qui préoccupent l’Afrique et le monde.
Mais les vraies raisons de la visite du président ghanéen en Côte d’Ivoire, la première du genre à l’extérieur depuis son élection, et que le communiqué final n’a pas évoquées, résident, selon des indiscrétions, dans la volonté du nouveau chef de l’Etat ghanéen d’aider à la résolution de la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis l’attaque terroriste de septembre 2002.
En effet, selon toujours nos sources, le président Atta-Mills est un vieil ami du président Gbagbo.Ils sont tous les deux des enseignants et des hommes de gauche au plan idéologique. Le successeur de John Kufuor pense que les progrès réalisés sur le chemin de la paix par le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro méritent d’être encouragés. Mieux, il pense qu’il faut aider à mettre rapidement fin à cette situation qui met à mal l’économie de la sous-région. Ne dit-il pas que «les Ghanéens et les ivoiriens sont un même peuple» ? C’est pourquoi il a décidé, dès son élection, d’œuvrer personnellement aux côtés de son homologue burkinabé Blaise Compaoré, pour accélérer le processus de paix.
En venant donc en Côte d’Ivoire, le président ghanéen, au-delà des questions de courtoisie d’un chef d’Etat à l’endroit d’un autre qui a assisté à son investiture, a voulu mieux s’imprégner de la situation de la Côte d’Ivoire avant d’aller voir le facilitateur.
D’ailleurs, depuis hier, de Yamoussoukro, le candidat du Congrès national démocratique (NDC) lors de la dernière présidentielle s’est rendu à Ouagadougou. C’est certain que la question ivoirienne sera au cœur des entretiens entre lui et le président burkinabé.
Boga Sivori