Traversés depuis quelques mois par une crise de scission, les jeunes patriotes de Yamoussoukro, réunis au sein du Congrès panafricain des jeunes patriotes (Cojep), ont décidé de taire les querelles. En vue de se tourner résolument vers des actions pouvant conduire à la réélection du président Laurent Gbagbo à la future présidentielle. Ainsi, dimanche dernier, les deux parties en conflit, l'une dirigée par Kouadio Noël, dit KN, l'autre par Kouakou Georges, ont convié leurs membres à une entente et à mettre fin à ce qu'ils ont qualifié de "malentendu". Qui a failli emporter le solide groupe qu'ils constituaient un peu plutôt. "Nous allons désormais travailler ensemble pour que le Cojep local aille de l'avant. Cela n'a été qu'un malheureux souvenir", a fait savoir Kouadio Noël, président de la coordination Cojep. Ajoutant que les querelles de clochers freinent l'élan du Cojep. Par ricochet le combat pour la réélection du candidat du camp présidentiel. Pour sa part, Kouakou Georges, vice-président de la structure patriotique s'est inscrit dans la même veine que son président. Invitant ses partisans à rester soudés autour de leur président. Pour marquer le lien désormais tissé entre les deux parties anciennement en conflit, un match de football les a opposés. Aux termes duquel, aucun but n'a été marqué. Notons que cette cérémonie de conciliation n'a été possible que grâce à Kobli Patrick, de la Garde de la sécurité présidentielle rapprochée (Gspr). Qui n'a ménagé aucun effort à appeler les deux parties en conflit à une table de négociation.
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional