C’est aujourd’hui que prend fin le Salon sur la monétique. Il s’est agi au cours des travaux, à l’immeuble Crae-Umoa, de réfléchir sur les voies et moyens devant permettre la vulgarisation de la monétique en Côte d’Ivoire. Lors de la cérémonie d’ouverture qui a eu lieu mardi, les différents intervenants ont mis en exergue les enjeux de cet outil qui apparaît selon eux comme un levier essentiel pour la bancarisation. Le conseil spécial du ministre de l’Economie et des Finances, Beugré Yao Claude, estime que la promotion de la monétique, de l’interbancarité et de la matérialisation est une chance à saisir dans le cadre de la relance des activités économiques après les années de crise. Il est convaincu que la monétique et l’interbancarité peuvent stimuler l’épargne intérieure. Le directeur national de la Bceao, Denis Ngbé, a, quant à lui, insisté sur les avantages de la monétique pour tous. Pour les commerçants, elle contribue à l’accroissement des ventes et facilite l’encaissement… Pour les consommateurs elle permet au plus grand nombre d’accéder aux cartes, etc. Si tout le monde est d’accord que la monétique est une «très bonne chose pour l’économie», il n’en demeure pas moins que les uns et les autres invitent à prendre en considération l’aspect sécuritaire. C’est en tout cas une conviction qu’a partagée le représentant du ministre de l’Economie et des Finances. Pour lui, il faut «intégrer dans les schémas innovants, les dispositions requises pour lutter efficacement contre la criminalité financière, de plus en plus néfaste dans nos économies». Une chose est certaine, l’un des thèmes d’atelier a été débattu autour de cette question à travers des échanges sur «comment optimiser la sécurisation des transactions financières par cartes bancaires». Pour sa part, le directeur du Salon, Lucien Agbia, espère pouvoir apporter sa contribution à l’essor de l’économie monétique en Côte d’Ivoire.
Alakagni Hala
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