L’enjeu vaut la chandelle. Les industries de transformation halieutique offrent 4000 emplois directs et 20.000 emplois indirects. Elles génèrent 700 millions d’euros par ans soit 455 milliards Fcfa comme recette à l’Etat. Cependant, face à la lévée prochaine des barrières douanières et à la concurrence asiatique pour les produits halieutiques transformés, l’Etat a décidé de créer un cadre juridique plus approprié afin de maintenir l’industrie locale et de préserver les emplois. Ainsi, la loi n°2005-556 du 2 décembre 2005 instituant le régime d’entreprise franche de transformation des produits halieutiques a permis de mettre en place un comité présidé par Mme Solou Henriette. La passation des charges avec le commandant Dadi Séripka Guillaume, secrétaire exécutif sortant s’est déroulée le lundi 6 avril, à Treichville. Dr. Diawara, inspecteur général au ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques a félicité l’équipe sortante « pour le travail accompli ». Par ailleurs, Mme Solou s’est engagée a promouvoir les exportations des produits de pêche ayant subi une transformation industrielle. Selon elle, le développement de la filière devra favoriser la création de nouveaux emplois. « Nous voulons accroitre la compétivité et la rentabilité des industries locales de transformation des produits de la pêche. Mais aussi, favoriser le transfert de technologie et attirer des investissements dans ce secteur pourvoyeur d’emploi et de richesse », a-t-elle annoncé.
R.T
R.T