La présence des enfants dans les plantations de cacao effarouche les Etats-Unis. Le pays de Barack Obama avait même, il y a quelque mois, menacé de boycotter le cacao made in Côte d’Ivoire estimant que ces enfants étaient exploités. Depuis 2001, des actions ont été menées entre la Côte d’Ivoire et des représentants américains. Les autorités ivoiriennes s’étant inscrites dans une démarche de transparence destinée à démontrer que leur cacao n’est pas produit par des enfants esclaves. Aujourd’hui, cette menace est en train de disparaître. Mais les autorités ivoiriennes n’attendent pas baisser les bras. Elles ont mis en place un comité exécutif de pilotage du Système de suivi du travail des enfants (SSTE). Malick Adam Tohé, le tout nouveau secrétaire exécutif de ce comité, veut prendre le taureau par les cornes. Devant la presse, mercredi dernier, à la Caistab, il a indiqué les mesures qu’il entend prendre pour améliorer les conditions de vie des planteurs et de leurs enfants. « La principale cause des enfants dans les plantations est la pauvreté. Il faut donc la combattre », a-t-il remarqué. C’est pourquoi, lui et son équipe, projettent mener des actions vigoureuses pour améliorer les conditions de vie des producteurs de cacao et leurs enfants. « Nous avons conçu un programme qui prendra en compte 30 localités. Chacune d’elle va bénéficier d’un investissement de 30 millions », a-t-il ajouté. Pour cette année 2009, un programme dénommé « self help village » a été élaboré. Objectif : vaincre la misère dans les plantations. «Nous pensons qu’en améliorant le cadre de vie des planteurs, nous résolvons pour une grande partie le problème des enfants », a-t-il conclu.
TL
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