Divo – Une délégation de la Fédération des producteurs de café-cacao (FOPCC), conduite par son président, Kambou Sié, a expliqué aux producteurs de cacao de la région du Lôh-Djiboua les raisons du ralentissement actuel de la commercialisation intérieure du cacao et a démenti les rumeurs sur la baisse prochaine des prix d’achats aux planteurs.
La délégation de la FOPCC a rencontré les producteurs du Lôh-Djiboua à la salle de réunion de préfecture de Divo, mercredi 27 janvier 2021, en présence de l’autorité préfectorale.
Selon M. Kambou, aucune autre raison n’explique la situation actuelle de ralentissement de la commercialisation intérieure du cacao en Côte d’Ivoire que la baisse de la demande sur le marché international. Cette baisse, a-t-il souligné, est liée à la persistance de la pandémie de la COVID-19 qui frappe durement l’Europe et l’Amérique, deux continents des principaux partenaires commerciaux de la Côte d’Ivoire.
Concernant le prix d’achat du cacao aux producteurs, la faitière des producteurs, dément une quelconque baisse prochaine du prix garanti, fixé officiellement à 1000 francs CFA le kg, pour la grande campagne en cours et qui s’achève le 31 mars 2021.
La FOPCC invite les planteurs à dénoncer les contrevenants et rassure, par ailleurs, que rien a priori n’indique que ce prix va baisser lors de la campagne intermédiaire. Seule la loi de l’offre et de la demande déterminera ce prix le moment venu, a souligné la FOPCC.
Le conseil du café-cacao a rappelé à l’ordre le 25 janvier, dans un communiqué, les acteurs de la commercialisation du cacao, en insistant sur le respect du prix d’achat garanti aux producteurs, aux risques de s’exposer à des poursuites judiciaires dans le cas contraire.
Des responsables de coopératives de producteurs ont exprimé leur impuissance et leur désarroi devant ce ralentissement de la commercialisation, demandant que le gouvernement et le conseil du café-cacao songent à leur venir en aide, à travers les fonds de soutien COVID-19, mis en place pour aider les opérateurs économiques en difficulté.
Selon ces représentants des planteurs et des coopératives, presque tous les grands exportateurs ont arrêté de travailler, les obligeant à faire retourner dans leurs localités plusieurs dizaines voire centaines de tonnes de chargements de cacao, envoyés à Abidjan et non déchargés durant plusieurs jours par ces grands exportateurs.
(AIP)
jmk/fmo
La délégation de la FOPCC a rencontré les producteurs du Lôh-Djiboua à la salle de réunion de préfecture de Divo, mercredi 27 janvier 2021, en présence de l’autorité préfectorale.
Selon M. Kambou, aucune autre raison n’explique la situation actuelle de ralentissement de la commercialisation intérieure du cacao en Côte d’Ivoire que la baisse de la demande sur le marché international. Cette baisse, a-t-il souligné, est liée à la persistance de la pandémie de la COVID-19 qui frappe durement l’Europe et l’Amérique, deux continents des principaux partenaires commerciaux de la Côte d’Ivoire.
Concernant le prix d’achat du cacao aux producteurs, la faitière des producteurs, dément une quelconque baisse prochaine du prix garanti, fixé officiellement à 1000 francs CFA le kg, pour la grande campagne en cours et qui s’achève le 31 mars 2021.
La FOPCC invite les planteurs à dénoncer les contrevenants et rassure, par ailleurs, que rien a priori n’indique que ce prix va baisser lors de la campagne intermédiaire. Seule la loi de l’offre et de la demande déterminera ce prix le moment venu, a souligné la FOPCC.
Le conseil du café-cacao a rappelé à l’ordre le 25 janvier, dans un communiqué, les acteurs de la commercialisation du cacao, en insistant sur le respect du prix d’achat garanti aux producteurs, aux risques de s’exposer à des poursuites judiciaires dans le cas contraire.
Des responsables de coopératives de producteurs ont exprimé leur impuissance et leur désarroi devant ce ralentissement de la commercialisation, demandant que le gouvernement et le conseil du café-cacao songent à leur venir en aide, à travers les fonds de soutien COVID-19, mis en place pour aider les opérateurs économiques en difficulté.
Selon ces représentants des planteurs et des coopératives, presque tous les grands exportateurs ont arrêté de travailler, les obligeant à faire retourner dans leurs localités plusieurs dizaines voire centaines de tonnes de chargements de cacao, envoyés à Abidjan et non déchargés durant plusieurs jours par ces grands exportateurs.
(AIP)
jmk/fmo