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Politique Publié le mercredi 15 avril 2009 | Le Temps

L’ex-rébellion appelle Soro à quitter le poste de Premier ministre

Réunis en conclave au Secrétariat général des Forces nouvelles les 12 et 13 avril 2009, nous Délégués généraux des Forces nouvelles, avons procédé à l'analyse de la situation sociopolitique du pays. Cette situation se caractérise par les allégations du Fpi tendant à convaincre les ivoiriens et la communauté internationale que les Forces nouvelles seraient réfractaires à l'application de l'Accord complémentaire IV de l'Accord politique de Ouagadougou. Leur argumentaire révèle que les Forces nouvelles s'opposeraient à l'application de cet accord sur quatre points essentiels à savoir: le processus d'identification et électoral, la passation de charge entre préfets et Com-zones, le redéploiement de l’administration fiscale et douanière et celui des services de police et de gendarmerie.
Au regard des faits, la réalité est tout autre :
S'agissant du processus d'identification et du processus électoral les Forces nouvelles notent que ces dits processus se poursuivent sans heurt majeur car à ce jour plus de six millions d'Ivoiriens ont été enrôlés. soit 80% de la population cible. Sur la question des structures à charge des processus, notons que les acteurs, dans un souci de recherche de consensus et pour consacrer l'impartialité, ont fait appel à la Sagem pour servir d'opérateur technique. Les autres structures sont celles habituées à réaliser l'identification et les élections en Côte d'Ivoire. Mieux, la Cei qui a en charge l'exclusivité de l'organisation des élections est composée de responsables représentant les différentes parties de la vie politique du pays.
En ce qui concerne la passation de charges entre les préfets et les com zones, rappelons que le 4 mars dernier, pendant que les Forces nouvelles, sur instruction de leur Secrétaire général avaient mobilisé tous les moyens pour que celle-ci ait lieu, le ministre de l'intérieur Désiré Tagro n'a pas effectué le déplacement de Bouaké. Les préfets aussi n'étaient pas présents parce que n'ayant pas été saisis par leur tutelle. Le Premier ministre qui avait effectué le déplacement entouré de plusieurs diplomates, n'a eu de choix que de reporter la cérémonie. Au lieu de faire la passation de charges, le ministre Tagro procède à des mutations de préfets et sous-préfets qui ne trouvent leur justification que dans des considérations partisanes.
Sur le point relatif au redéploiement des services de police et de gendarmerie le Fpi de façon tendancieuse occulte le fait que l’Accord politique de Ouagadougou en reconnaissant les deux armées, créent le Cci. Cette structure, placée sous le commandement des deux Chefs d'Etat-major, est chargé de mettre en place lesdits services en respectant leur caractère mixte. Par ailleurs, le Secrétaire général des Forces nouvelles, en respect des différents accords a gelé les avancements des Fds/Fn-Ci depuis 2005. Nous constatons avec regret que ceux des Fds/Ci se poursuivent créant ainsi un déséquilibre. En conséquent, nous Délégués Fn demandons au Secrétaire général des Fn de procéder à l'avancement de ses Forces dans le souci d'établir l'équilibre.
En dernier point, il convient de souligner que le 4 mars dernier, le Premier ministre a procédé à l'ouverture officielle du guichet unique lançant effectivement le processus de redéploiement de l'administration fiscale et douanière dans toutes les zones Cno. Il reste au ministre de tutelle de réaliser les autres étapes définies par le comité mis en place par ses services.
Au vu de tout ce qui précède, on s'explique difficilement les attaques irresponsables faites au Premier responsable des Forces nouvelles, le Premier ministre Guillaume Soro. En clair, le Fpi, conscient de son poids minoritaire, a véritablement une psychose des élections surtout que celles-ci seront organisées dans la transparence. On comprend que son objectif réel est de mettre tout en œuvre pour empêcher les élections de se tenir, tout bloquer afin de sauvegarder tous les privilèges acquis durant ces neuf dernières années. Pour des intérêts égoïstes et partisans, le Fpi veut spolier les Ivoiriens du droit à choisir librement ses dirigeants. Pour ne pas qu'il soit comptable de cette manœuvre machiavélique, nous Délégués Fn demandons au Secrétaire général sa démission en qualité de Premier ministre ; qu'il revienne à Bouaké pour se mettre à l'avant-garde de la lutte du peuple ivoirien pour l'amélioration de son vécu.
Fait à Bouaké le 14/4/2009
Pour le Conclave
Les Délégués
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