Accompagné de l’encadrement technique et de l’équipe sénior du club, le président de l’Ecole de football Yéo Martial (EFYM) s’est rendu au chevet des blessés du drame du stade Félix Houphouët-Boigny (Abidjan). Au nombre de cinq encore hospitalisés aux Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Yopougon et de Treichville, les rescapés de la bousculade meurtrière du dimanche 29 mars dernier qui a fait 19 morts et 132 blessés ont reçu la compassion d’Ervé Siaba. A Yopougon, première étape de sa visite, tout comme à Treichville, le premier responsable des Ecoliers a situé sa visite dans un élan de solidarité et de soutien en faveur des supporters venus pousser leur équipe nationale à la victoire. «Malheureusement, ces derniers n’ont pas été habités par la chance. En ma qualité de président de club, je pense qu’il est de mon devoir de venir dire à nos frères encore hospitalisés qu’ils ne sont pas seuls et que nous les soutenons. C’est regrettable qu’il en soit ainsi parce qu’on vient au terrain pour repartir heureux et non malheureux», a laissé entendre Ervé Siaba, à chaque étape de sa visite. Un élan de solidarité et de soutien qu’il a manifesté généreusement en remettant la somme de 100000 F CFA à chaque victime. Au CHU de Yopougon, le président de l’EFYM et sa délégation ont réconforté Akatia Angaté François (26 ans), élève ingénieur en génie logiciel à l’ISFMI au Plateau. Ce dernier, dont le cas est jugé critique avec la paralysie des membres, reste encore en observation. Tout comme Lobo Guy Charles (38 ans), technico-commercial, opéré de la rotule droite.
Au CHU de Treichville, sous la direction du chargé de la gestion des blessés, Karamoko Inza, la délégation de l’EFYM s’est rendue au service de traumatologie qui abrite les trois blessés encore hospitalisés. Sous la supervision médicale du Dr Mambo Jean-Claude Marius, médecin du service de traumatologie, la délégation a pu se rendre compte de l’état de santé de Matiélé Oté Edouard (40 ans), moniteur d’auto-école, opéré de sa fracture du tibia au niveau articulaire. Koné Drissa, électricien-auto de 26 ans, espère des jours meilleurs suite à des traumatismes divers. «Des examens supplémentaires sont attendus pour savoir s’il ne souffre pas de problèmes neurologiques», indique Dr Mambo. Atteint à la colonne vertébrale et âgé de 15 ans, le jeune Soungné Abdul Akim, apprenti-mécanicien de son état, cherche les raisons de sa présence dans cet endroit. Le regard hagard et sans voix, son état semble préoccupant. Même si le médecin Mambo reconnaît que son état évolue positivement. Une assurance qui réconforte Ervé Siaba, dont le souhait, est de voir sortir d’hôpital, tous ces blessés. «Qui sont toujours prêts à soutenir leur équipe nationale». Pourvu qu’ils aient toujours des tickets et la possibilité d’accéder au stade, comme le soutient Matiélé Oté Edourad, l’air décontracté.
OUATTARA Gaoussou
Au CHU de Treichville, sous la direction du chargé de la gestion des blessés, Karamoko Inza, la délégation de l’EFYM s’est rendue au service de traumatologie qui abrite les trois blessés encore hospitalisés. Sous la supervision médicale du Dr Mambo Jean-Claude Marius, médecin du service de traumatologie, la délégation a pu se rendre compte de l’état de santé de Matiélé Oté Edouard (40 ans), moniteur d’auto-école, opéré de sa fracture du tibia au niveau articulaire. Koné Drissa, électricien-auto de 26 ans, espère des jours meilleurs suite à des traumatismes divers. «Des examens supplémentaires sont attendus pour savoir s’il ne souffre pas de problèmes neurologiques», indique Dr Mambo. Atteint à la colonne vertébrale et âgé de 15 ans, le jeune Soungné Abdul Akim, apprenti-mécanicien de son état, cherche les raisons de sa présence dans cet endroit. Le regard hagard et sans voix, son état semble préoccupant. Même si le médecin Mambo reconnaît que son état évolue positivement. Une assurance qui réconforte Ervé Siaba, dont le souhait, est de voir sortir d’hôpital, tous ces blessés. «Qui sont toujours prêts à soutenir leur équipe nationale». Pourvu qu’ils aient toujours des tickets et la possibilité d’accéder au stade, comme le soutient Matiélé Oté Edourad, l’air décontracté.
OUATTARA Gaoussou
