Le directeur général du Bureau national d’étude technique et du développement a animé une conférence de presse, hier.
Pour non-paiement de la gratification et du salaire du mois de mars 2009, les délégués du personnel, associés au collège des syndicats du Bureau national d’étude technique et de développement (Bnetd), ont décidé d’observer une grève de 48 h, à compter de ce matin. Face à cette situation de nature à ternir gravement l’image de cette structure supranationale, son directeur général, M. Ahoua Don Mello qui a reçu les responsables syndicaux, a animé une conférence de presse, hier après-midi, pour expliquer les raisons de la crise… et en appeler à la compréhension de ses collaborateurs.
Selon le conférencier, les problèmes de trésorerie à l’origine des préoccupations des travailleurs du Bnetd, découlent globalement de la crise financière qui secoue le pays depuis plusieurs années. En effet, l’Etat de Côte d’Ivoire, en tant que principal client du Bnetd, n’est pas parvenu à faire face entièrement aux factures de la société au titre de l’année écoulée. Ce qui donne un passif de 14 milliards de francs. Fort heureusement, il existe des ressources provenant de clients extérieurs que sont certains pays d’Afrique. De ces Etats bénéficiant de son expertise, le Bnetd a pu obtenir la somme de six milliards qui, malheureusement, n’a pas été recouvrée en totalité au même moment. Toute chose qui se répercute sur la trésorerie de l’entreprise. Le DG, Ahoua Don Mello, qui affirme que malgré tout des efforts ont été faits pour satisfaire les préoccupations des travailleurs, a conclu : «Le Bnetd est l’ambassadeur technique de la Côte d’Ivoire à l’extérieur. N’entamons pas son image par des arrêts de travail».
Landry Kohon
Pour non-paiement de la gratification et du salaire du mois de mars 2009, les délégués du personnel, associés au collège des syndicats du Bureau national d’étude technique et de développement (Bnetd), ont décidé d’observer une grève de 48 h, à compter de ce matin. Face à cette situation de nature à ternir gravement l’image de cette structure supranationale, son directeur général, M. Ahoua Don Mello qui a reçu les responsables syndicaux, a animé une conférence de presse, hier après-midi, pour expliquer les raisons de la crise… et en appeler à la compréhension de ses collaborateurs.
Selon le conférencier, les problèmes de trésorerie à l’origine des préoccupations des travailleurs du Bnetd, découlent globalement de la crise financière qui secoue le pays depuis plusieurs années. En effet, l’Etat de Côte d’Ivoire, en tant que principal client du Bnetd, n’est pas parvenu à faire face entièrement aux factures de la société au titre de l’année écoulée. Ce qui donne un passif de 14 milliards de francs. Fort heureusement, il existe des ressources provenant de clients extérieurs que sont certains pays d’Afrique. De ces Etats bénéficiant de son expertise, le Bnetd a pu obtenir la somme de six milliards qui, malheureusement, n’a pas été recouvrée en totalité au même moment. Toute chose qui se répercute sur la trésorerie de l’entreprise. Le DG, Ahoua Don Mello, qui affirme que malgré tout des efforts ont été faits pour satisfaire les préoccupations des travailleurs, a conclu : «Le Bnetd est l’ambassadeur technique de la Côte d’Ivoire à l’extérieur. N’entamons pas son image par des arrêts de travail».
Landry Kohon