Le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) vit une crise qui a fini par pousser les agents à crier leur indignation. Pour sauver les meubles et rendre cette structure d’expertise encore crédible vis-à-vis de l’extérieur, Ahoua Don Mello explique tant bien que mal la situation financière générale. Hier, mercredi 15 avril 2009, il a fait le point des dernières discussions avec les agents qui comptent entrer en grève de 48 heures à compter de ce matin.
Dans le préavis de grève déposé sur la table du directeur général du BNETD, les agents exigent la satisfaction de leurs doléances en cinq points. Il s’agit du versement des salaires du mois de mars ainsi que le solde des gratifications de 2008 ; du versement dans les délais légaux des salaires à venir ; du paiement des arriérés de salaires des assistants techniques ; du versement des prélèvements (CNPS, CGRAE..). Le dernier point de revendication des agents concerne la grille salariale. Conscient de ces réalités, Ahoua Don Mello a indiqué avoir opté pour la transparence en expliquant la situation aux agents. Selon le DG, le BNETD a des difficultés financières. L’Etat lui doit près de 9 milliards de FCFA au titre des prestations. Jusque-là, les fonds ayant servi au paiement des agents ne proviennent que des prestations faites à l’extérieur. Une situation difficile que le DG met sur le compte de la situation financière du pays durant toute la période de 2008 où le gouvernement a opté pour le paiement de la dette extérieure en visant le point de décision de l’initiative PPTE. Toutefois, Ahoua Don Mello a tenu à préciser qu’il n’y a pas d’arriérés de salaires comme certains ont tenté de le faire croire. Depuis hier mercredi donc, a assuré le DG, les états ont été faits pour que les derniers salaires du mois de mars soient payés. Selon lui, lors de la rencontre avec les syndicats des agents, tous ont pris bonne note sur la situation. Pour Ahoua Don Mello, il n’y a pas à rougir. Parce qu’il dit garder espoir, au regard des perspectives. Déjà que la Banque mondiale vient de décaisser 75 milliards de FCFA d’appui budgétaire. Les dépenses du BNETD sont estimées à plus de 18 milliards de FCFA dont 12 milliards de FCFA pour le paiement des salaires. En 2008, elle a réalisé un chiffre de 20 milliards de FCFA dont 14 milliards de FCFA en Côte d’Ivoire et 6 milliards de FCFA à travers ses agences de l’extérieur. En 2009, le BNETD, selon Ahoua Don Mello, compte réaliser 23 milliards de FCFA. Pour y parvenir, il faut de la sérénité. C’est pourquoi, il demande aux agents d’être indulgents. Car, selon lui, la crise actuelle est passagère.
H.K
Dans le préavis de grève déposé sur la table du directeur général du BNETD, les agents exigent la satisfaction de leurs doléances en cinq points. Il s’agit du versement des salaires du mois de mars ainsi que le solde des gratifications de 2008 ; du versement dans les délais légaux des salaires à venir ; du paiement des arriérés de salaires des assistants techniques ; du versement des prélèvements (CNPS, CGRAE..). Le dernier point de revendication des agents concerne la grille salariale. Conscient de ces réalités, Ahoua Don Mello a indiqué avoir opté pour la transparence en expliquant la situation aux agents. Selon le DG, le BNETD a des difficultés financières. L’Etat lui doit près de 9 milliards de FCFA au titre des prestations. Jusque-là, les fonds ayant servi au paiement des agents ne proviennent que des prestations faites à l’extérieur. Une situation difficile que le DG met sur le compte de la situation financière du pays durant toute la période de 2008 où le gouvernement a opté pour le paiement de la dette extérieure en visant le point de décision de l’initiative PPTE. Toutefois, Ahoua Don Mello a tenu à préciser qu’il n’y a pas d’arriérés de salaires comme certains ont tenté de le faire croire. Depuis hier mercredi donc, a assuré le DG, les états ont été faits pour que les derniers salaires du mois de mars soient payés. Selon lui, lors de la rencontre avec les syndicats des agents, tous ont pris bonne note sur la situation. Pour Ahoua Don Mello, il n’y a pas à rougir. Parce qu’il dit garder espoir, au regard des perspectives. Déjà que la Banque mondiale vient de décaisser 75 milliards de FCFA d’appui budgétaire. Les dépenses du BNETD sont estimées à plus de 18 milliards de FCFA dont 12 milliards de FCFA pour le paiement des salaires. En 2008, elle a réalisé un chiffre de 20 milliards de FCFA dont 14 milliards de FCFA en Côte d’Ivoire et 6 milliards de FCFA à travers ses agences de l’extérieur. En 2009, le BNETD, selon Ahoua Don Mello, compte réaliser 23 milliards de FCFA. Pour y parvenir, il faut de la sérénité. C’est pourquoi, il demande aux agents d’être indulgents. Car, selon lui, la crise actuelle est passagère.
H.K
