Au départ, c'était “Un pèlerin africain”. Finalement, le film sur la vie du Président Gbagbo, réalisé par Hanny Tchelley s'intitulera sauf changement de dernière minute, “Un homme, un destin. “Ce documentaire de près de 2 h, financé par un mauritanien sera sur les écrans à partir du 5 juin prochain.
A quelle étape se trouve le film sur le chef de l'Etat ?
Nous sommes au stade de la finition, nous sommes au montage. Nous sommes au mixage, et à l'habillage. A savoir, tout ce qui est illustration et musique. La semaine prochaine, j'irai en Europe pour finir les autres étapes côtés techniques.
Est-ce que tout n'a pas été dit aujourd'hui, sur le président Gbagbo?
Je ne sais pas si tout a été dit sur Gbagbo. Ce film a été commandé par un homme d'affaires mauritanien. C'est lui qui a voulu qu'on retrace le parcours du Président Gbagbo. Pour montrer son combat pour la renaissance africaine. Il y a un aspect intéressant dans ça. Quand on sait que Gbagbo a affronté le monde. Le film part de son enfance jusqu' aujourd'hui.
Le challenge était quand même grand…
Ah oui, j'ai pris ça comme un challenge. On a voyagé un peu partout pour la réalisation. Nous sommes allé en France, au Burkina, en Afrique du sud, en Suisse pour rencontrer des gens qui pouvaient parler de Gbagbo. Nous avons tourné aussi selon la disponibilité du Président. Nous l'avons filmé et cela grâce à ses services.
Et qui tu as réussi à faire parler ?
En Suisse, l'ambassadeur Guy Alain Gauze, nous a permis de rencontrer le député Jean Ziégler. En Afrique du sud, nous avons mis 6 mois pour rencontrer Thabo Mbeki. Au Burkina, nous avons rencontré Yé Bonissan. En France, nous avons rencontré Albert Bourgui, Guy Labertit, Gérard Fuchs et bien d'autres.
Ils sont quand même tous des proches de Gbagbo.
Ce n'est pas que les gens partagent sa vision. On voulait avoir le regard qu'ils portent en ce moment sur Gbagbo. Nous avons eu en Côte d'Ivoire, Koné Tiémoko un des membres fondateurs du Rdr. Mais qui est un ami d'enfance du Président. Il nous a raconté les moments qu'ils ont passés ensemble à l'école. Dans le film, il y a très peu de gens du Fpi. Parce que je ne voulais pas faire un film de propagande.
Est-ce qu'il y a des témoignages qui t'ont particulièrement marquée ?
D'une manière ou d'une autre, tous les témoignages m'ont marquée. Jean Ziegler, Albert Bourgui, Amad Dassoko, Gérard Fuchs, Koné Tiémoko, Thabo Mbeki, ce sont des gens qui n'ont rien à voir avec le chef de l'Etat. Ils se suffisent. Le Président Gbagbo intéresse tout le monde. Nous allons donc sortir le film au cinéma. Ce n'est pas un film de revanche.
Mais il n'est pas romancé.
Oui, c'est un film basé sur des témoignages, et des archives. On ne l'a pas romancé. Nous avons voulu éviter l'aspect fiction. C'est un film très documenté. Le Président intervient parce que c'est lui-même qui connaît son histoire. Il est intervenu dans le film comme acteur. Et pour moi, c'est un projet majeur. Puisque ce ne sont pas tous les cinéastes qui ont la possibilité de travailler sur un tel sujet.
On te dit candidate au poste de
Entretien réalisé par
Guéhi Brence
A quelle étape se trouve le film sur le chef de l'Etat ?
Nous sommes au stade de la finition, nous sommes au montage. Nous sommes au mixage, et à l'habillage. A savoir, tout ce qui est illustration et musique. La semaine prochaine, j'irai en Europe pour finir les autres étapes côtés techniques.
Est-ce que tout n'a pas été dit aujourd'hui, sur le président Gbagbo?
Je ne sais pas si tout a été dit sur Gbagbo. Ce film a été commandé par un homme d'affaires mauritanien. C'est lui qui a voulu qu'on retrace le parcours du Président Gbagbo. Pour montrer son combat pour la renaissance africaine. Il y a un aspect intéressant dans ça. Quand on sait que Gbagbo a affronté le monde. Le film part de son enfance jusqu' aujourd'hui.
Le challenge était quand même grand…
Ah oui, j'ai pris ça comme un challenge. On a voyagé un peu partout pour la réalisation. Nous sommes allé en France, au Burkina, en Afrique du sud, en Suisse pour rencontrer des gens qui pouvaient parler de Gbagbo. Nous avons tourné aussi selon la disponibilité du Président. Nous l'avons filmé et cela grâce à ses services.
Et qui tu as réussi à faire parler ?
En Suisse, l'ambassadeur Guy Alain Gauze, nous a permis de rencontrer le député Jean Ziégler. En Afrique du sud, nous avons mis 6 mois pour rencontrer Thabo Mbeki. Au Burkina, nous avons rencontré Yé Bonissan. En France, nous avons rencontré Albert Bourgui, Guy Labertit, Gérard Fuchs et bien d'autres.
Ils sont quand même tous des proches de Gbagbo.
Ce n'est pas que les gens partagent sa vision. On voulait avoir le regard qu'ils portent en ce moment sur Gbagbo. Nous avons eu en Côte d'Ivoire, Koné Tiémoko un des membres fondateurs du Rdr. Mais qui est un ami d'enfance du Président. Il nous a raconté les moments qu'ils ont passés ensemble à l'école. Dans le film, il y a très peu de gens du Fpi. Parce que je ne voulais pas faire un film de propagande.
Est-ce qu'il y a des témoignages qui t'ont particulièrement marquée ?
D'une manière ou d'une autre, tous les témoignages m'ont marquée. Jean Ziegler, Albert Bourgui, Amad Dassoko, Gérard Fuchs, Koné Tiémoko, Thabo Mbeki, ce sont des gens qui n'ont rien à voir avec le chef de l'Etat. Ils se suffisent. Le Président Gbagbo intéresse tout le monde. Nous allons donc sortir le film au cinéma. Ce n'est pas un film de revanche.
Mais il n'est pas romancé.
Oui, c'est un film basé sur des témoignages, et des archives. On ne l'a pas romancé. Nous avons voulu éviter l'aspect fiction. C'est un film très documenté. Le Président intervient parce que c'est lui-même qui connaît son histoire. Il est intervenu dans le film comme acteur. Et pour moi, c'est un projet majeur. Puisque ce ne sont pas tous les cinéastes qui ont la possibilité de travailler sur un tel sujet.
On te dit candidate au poste de
Entretien réalisé par
Guéhi Brence
