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Société Publié le samedi 18 avril 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Le président Gbagbo interpellé

Pour résoudre définitivement la question de « la nouvelle grille indiciaire revalorisée des enseignants du secondaire », le Président de la République a instruit la création d’une commission logée à la Présidence. Afin de discuter « directement » sur le sujet. « Il avait recommandé à cet effet que nous venions le rencontrer la première quinzaine du mois d’avril 2009. A ce jour, cette rencontre n’a pas encore eu lieu et l’on nous recommande toujours la patience. Pour nous, il est vrai que la patience est un chemin d’or mais les enseignants n’accepteront pas que ce chemin les endorme. C’est pourquoi, nous interpellons le président de la République sur le fait que la prise d’un décret portant nouvelle grille indiciaire revalorisée et motivante n’est toujours pas effective. Et il lui revient très rapidement de nous recevoir pour que nous engagions les débats de fond autour de cette question fondamentale », a précisé Soro Mamadou, le leader du Synesci. Du côté du ministère de l’Education Nationale et celui de la Fonction Publique, nos sources indiquent que des démarches sont en cours pour régler la question du reversement de tous les salaires retenus pour fait de grève. Mais pour ce qui est de la grille revalorisée, les enseignants ont été priés de déposer leurs propositions indiciaires. Selon Abonga Jean Yves, cela a été fait. « Nous avons déposé nos propositions depuis le 9 avril 2009. Et nous sommes aujourd’hui dans l’attente d’être reçu par le chef de l’Etat », a-t-il expliqué. Non sans souligner le grandissime espoir placé en cette rencontre. « Cette rencontre que nous souhaitons avoir rapidement doit permettre de vider le point relatif aux indices. Cela va faire tomber la pression de la base. Car si nous n’avons pas dans un bref délai une idée claire de la grille indiciaire, la tension va remonter et cela risque d’entraver la tenue des examens de fin d’année », précise-t-il. Si rien n’est fait, le mouvement envisage comme actions de protestation de « retenir les copies des élèves de fin de semestre et de troisième trimestre » et, après un sursis de deux semaines, « d’arrêter toute activité pédagogique ». Ce qui pourrait bloquer les examens de fin d’année. Le pire est à craindre. Le feu couve toujours au niveau de l’Education Nationale.

M.T.T
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