Fixée dans la première quinzaine du mois d'avril, la rencontre entre le président de la République et les enseignants du secondaire n'a finalement pas eu lieu. Le porte-parole de ces partenaires de l'école est monté au créneau pour dire leur sentiment. Au cours d'une conférence de presse, hier, à Adjamé Liberté, N'Dri Michel, président de la Coordination des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Ces-ci) a rappelé que la grève illimitée qu'ils projetaient de faire afin de voir leurs revendications être satisfaites n'était que suspendue. Ce message est particulièrement adressé au président de la République. Le mouvement préalablement constitué de 4 syndicats (le Synesci, le Ces-ci, le Synafetpci et Solidarité) vient d'être fortifié par trois autres groupement. Il s'agit du Syndicat des enseignants du secondaire (Sydes), l'Alliance syndicale des conseillers et enseignants de Cafop (Asce-Cafop) et le Syndicat national des inspecteurs de la jeunesse et des sports (Synijesci). Les enseignants comptent ainsi aller au bout de leurs revendications. Ce sont entre autres la signature du décret adoptant la grille revalorisée des indices des pédagogues du secondaire. Le paiement des 17 mois d'arriérés de salaire des enseignants maintenus en poste après le décret 2007-695. Ils demandent également la libération des 229 camarades arrêtés les 10 et 11 mars et qui croupissent des les prisons de l'intérieur, du pays.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh