Face au mauvais traitement du pain et de son conditionnement par des revendeurs, la Ligue ivoirienne des droits du consommateur (LIDC) et l’Association nationale des consommateurs de pain (ANCP) disent être inquiètes. Au cours d’un point de presse le samedi 18 avril 2009 au complexe hôtelier Pullman, ces deux structures ont interpellé les autorités ivoiriennes. Elles demandent à celles-ci de prendre leur responsabilité pour que la pratique de l’hygiène soit une réalité au sein des boulangeries et pâtisseries. Soucieuses des dangers qui peuvent découler de la consommation de pain mal entretenu, la LIDC et l’ANCP souhaitent que les autorités ivoiriennes s’impliquent davantage dans la sensibilisation sur l’hygiène. Convaincue que le pain est un aliment qui se consomme directement sans être lavé, Isidore Gauze Blé, président de la Ligue ivoirienne des consommateurs souhaite que cet aliment ne soit plus conditionné dans des conditions archaïques. Par ailleurs la LIDC entend faire savoir sa position à l’Association inter professionnelle des patrons boulangers et pâtissier, les ministères Commerce, de la Santé et d’Hygiène, de l’Industrie. A ce niveau, elle prévoit une rencontre avec les différents ministères. Aussi la Ligue ivoirienne des droits des consommateurs (LIDC) et l’Association nationale des consommateurs de pain (ANCP) donnent-elles un délai de 90 jours. Délai donné pour que les conditions d’hygiène soient respectées sur l’ensemble du pays. Faut de quoi, elles menacent d’attaquer.
H.K
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