Showbiz - Après 25 ans de carrière, Dothy Z dans la lutte contre la faim

« Manger à sa faim pour un Week-end, c’est-à-dire que tous les samedis et dimanches, je vais donner à manger à cinq cents enfants dans le district d’Abidjan ». Cette information a été communiquée à l’ensemble de la presse culturelle le samedi 18 avril lors d’une conférence animée par Dothy Z à l’hôtel Ivoire – 22ème étage salle ‘’Le Balafon’’, en présence d’autorités et amis de la culture ivoirienne. C’est autour de ce projet que l’artiste Dorothée Lydie Zebro alias Dothy Z entend consacrer sa carrière, après 25 ans au service de la musique ivoirienne et ses 50 ans d’âge. Selon l’artiste, après 25 ans de combat, il faut marquer une pause pour souffler et redémarrer un nouveau leitmotiv – celui de la lutte contre la pauvreté. C’est pourquoi, le top départ de ce projet sera le concert live au bord de la lagune Ebrié, au Palais des Congrès de l’hôtel Ivoire. « 80% des recettes servira à donner un repas décent – entrée, plat de résistance et dessert – à cinq cents (500) enfants de la commune d’Abobo », a lancé l’artiste ivoirienne vivant en Hexagone. Par le biais d’une conférence de presse aux allures de concert, dans une tenue des plus scintillantes et par trois prestations, Dothy Z a enflammé la salle ‘’Le Balafon’’. Avec des textes évocateurs et des récits de témoignages vécus, Chromozone, SMS et H20 sont les titres qui n’ont laissé le public de cents trente personnes, de marbre. Mieux, l’Administrateur provisoire du Burida, Armand Obou n’a pu se contenir et avec lui, une pléthore de dames se sont rués sur la piste de danse pour accompagner la fille de Bété de Gagnoa, Dothy Z. La touche du vaste melting-pot musical ivoirien a été apportée par la Tigresse Sidonie et Johnny La Fleur. Ce dernier a soufflé un air de nostalgie dans la salle par le truchement d’un rythme bien connu des Ivoiriens, le Ziglibiti. « Je suis comme le citron qui a toujours jus, je suis un artiste intarissable », a craché Johnny La Fleur à ses détracteurs. 25 ans de carrière et 50 ans d’âge, ces événements se célèbrent avec fastes. C’est pourquoi, la présidente fondatrice de l’AAMICF (Association des artistes musiciens Ivoiriens et francophones) Dothy Z, souligne : « C’est 70% de déboires et 30% de bonnes choses. Je ne cours jamais après la gloire ». La coupure symbolique du gâteau a mis fin à cette cérémonie du double anniversaire de la carrière musicale et des 50 ans d’âge de Dothy Z.

KDM