Les dirigeants de l`école islamique ivoirienne, réunis en congrès, réfléchissent sur les améliorations à apporter à cet enseignement pour le faire reconnaitre par l`Etat.
Les écoles confessionnelles islamiques de Côte d`Ivoire viennent de franchir une marche vers la reconnaissance de leurs diplômes. En effet, les mwalims des quatre coins du pays étaient réunis hier autour du 2ème congrès ordinaire de l`Organisation des établissements d`enseignement confessionnel islamique (Oeeci), au Palais de la culture de Treichville. En soutien, ils étaient entourés de centaines de représentants des écoles confessionnelles islamiques, des représentants des ambassadeurs des pays arabes et des imams. Ils sont venus porter leur appui à l`école islamique. Selon Aboubacar Konaté, le président de l`Oeeci, les résultats des travaux permettront de soigner l`image de cet enseignement. « Nos écoles souffrent. Le soleil et la pluie nous frappent dans nos salles de classe en banco et en planche. Nous voulons que ces écoles soient de vrais établissements avec peut-être des salles climatisées », a souhaité l`imam Coulibaly Aboubacar, président de la Ligue islamique des prédicateurs de Côte d`Ivoire. En outre, des écoles confessionnelles qui pourront former des ministres, ingénieurs, ou médecin, a précisé El hadj Fama Touré, représentant l`imam Idriss Koudous. Un combat qu`ils ne pourront gagner que grâce à leur mobilisation autour des résultats de leurs réflexions rendez-vous que l`imam Konaté Aboubacar qualifie de « congrès de la maturité », a été l`occasion de faire le bilan l`Oeeci depuis sa création, en 1997. «Nous sommes mûrs, et nous travaillons pour que l`union soit installée entre les différentes écoles islamiques. Les enseignants de tous les quatre coins de la Côte d`Ivoire se connaissent maintenant », affirme-t-il. Pour lui, en 12 ans d`existence, l`Oeeci a apporté une bouffée d`oxygène aux écoles islamiques. «Quand nous venions sur le terrain nous avions vu des écoles qui n`étaient pas organisées. Il n`y avait pas de programme unique, pas de diplômes uniques et pas d`examens de fin d`année de façon unifié. Nous avons mis en place un programme officiel enseigné dans toutes les écoles affiliées à l`Oeeci, nous avons organisé les examens de fin d`année chaque année, avec un seul diplôme», indique-t-il. Les rapports avec le ministère de l`Education nationale pour la reconnaissance de leurs diplômes se sont par ailleurs améliorés. Un consultant en la personne du Pr Kanvaly Fadiga a été nommé « et il fait un travail remarquable sur le terrain », rassure l`imam Konaté. Le Pr Fadiga, par ailleurs conférencier de ce congrès, rendra bientôt publics ses travaux en faveur des écoles confessionnelles. Ainsi, l`Oeeci n`a pas chômé. Et le meilleur reste à venir selon l`imam Konaté. En reconnaissance de son inlassable activité il a été réélu à la tête de l`Oeeci, au terme du congrès.
Raphaël Tanoh
Les écoles confessionnelles islamiques de Côte d`Ivoire viennent de franchir une marche vers la reconnaissance de leurs diplômes. En effet, les mwalims des quatre coins du pays étaient réunis hier autour du 2ème congrès ordinaire de l`Organisation des établissements d`enseignement confessionnel islamique (Oeeci), au Palais de la culture de Treichville. En soutien, ils étaient entourés de centaines de représentants des écoles confessionnelles islamiques, des représentants des ambassadeurs des pays arabes et des imams. Ils sont venus porter leur appui à l`école islamique. Selon Aboubacar Konaté, le président de l`Oeeci, les résultats des travaux permettront de soigner l`image de cet enseignement. « Nos écoles souffrent. Le soleil et la pluie nous frappent dans nos salles de classe en banco et en planche. Nous voulons que ces écoles soient de vrais établissements avec peut-être des salles climatisées », a souhaité l`imam Coulibaly Aboubacar, président de la Ligue islamique des prédicateurs de Côte d`Ivoire. En outre, des écoles confessionnelles qui pourront former des ministres, ingénieurs, ou médecin, a précisé El hadj Fama Touré, représentant l`imam Idriss Koudous. Un combat qu`ils ne pourront gagner que grâce à leur mobilisation autour des résultats de leurs réflexions rendez-vous que l`imam Konaté Aboubacar qualifie de « congrès de la maturité », a été l`occasion de faire le bilan l`Oeeci depuis sa création, en 1997. «Nous sommes mûrs, et nous travaillons pour que l`union soit installée entre les différentes écoles islamiques. Les enseignants de tous les quatre coins de la Côte d`Ivoire se connaissent maintenant », affirme-t-il. Pour lui, en 12 ans d`existence, l`Oeeci a apporté une bouffée d`oxygène aux écoles islamiques. «Quand nous venions sur le terrain nous avions vu des écoles qui n`étaient pas organisées. Il n`y avait pas de programme unique, pas de diplômes uniques et pas d`examens de fin d`année de façon unifié. Nous avons mis en place un programme officiel enseigné dans toutes les écoles affiliées à l`Oeeci, nous avons organisé les examens de fin d`année chaque année, avec un seul diplôme», indique-t-il. Les rapports avec le ministère de l`Education nationale pour la reconnaissance de leurs diplômes se sont par ailleurs améliorés. Un consultant en la personne du Pr Kanvaly Fadiga a été nommé « et il fait un travail remarquable sur le terrain », rassure l`imam Konaté. Le Pr Fadiga, par ailleurs conférencier de ce congrès, rendra bientôt publics ses travaux en faveur des écoles confessionnelles. Ainsi, l`Oeeci n`a pas chômé. Et le meilleur reste à venir selon l`imam Konaté. En reconnaissance de son inlassable activité il a été réélu à la tête de l`Oeeci, au terme du congrès.
Raphaël Tanoh