La vidéo surveillance est une technique qui permet de surveiller des sites, des biens et des domiciles. En somme, tout ce qui est patrimoine à distance. Cela se fait par la visualisation des images. En d’autres termes, c’est la transmission d’un point A qu’on surveille, à un point B qui est un centre de contrôle. Dans sa réalisation, Basic Sécurity travaille avec un réseau national de fibres optiques. Les images et les sons sont transmis 24h/24 en temps réels. Appliqué aux marchés, le système de télésurveillance permettra de détecter les prémices d’un sinistre et d’intervenir spontanément. D’où la satisfaction du ministre des NTIC, Hamed Bakayoko, pour ce « bon qualitatif » en matière de prévention des incendies. « Notre pays peut se développer grâce à ce système de surveillance », a-t-il relevé récemment. Par ces propos, le ministre Hamed Bakayoko relève l’importance du projet tant la sécurisation des biens et des personnes est un problème de société. Un fléau que les gouvernants tentent de maîtriser depuis sans succès. Aujourd’hui, les solutions traditionnelles, les brigades spéciales ont montré leurs limites. Il faut passer à des solutions qu’offrent les Ntic. Et la vidéo surveillance est la solution n°1. Les camera créent des réflexes de retenue de la part de tout un chacun qui se sait surveillé. Par les films, l’on pourra retracer tout ce qui se passe sur un site bien ciblé. Cette technique permet de donner une certaine réalité aux enquêtes. Tout ce qui s’est passé avant l’avènement d’un sinistre en un lieu public placé sous vidéo surveillance est su, à la seconde près. Dans les tout prochains jours, rassure le promoteur de Basic Sécurity, le projet va entrer dans sa phase active. Marchés, hôpitaux, stades du pays ou encore institutions de la République seront tous sous vidéo surveillance. Déjà, l’installation de la fibre optique des villes de San-Pédro et Yamoussoukro, où le projet sera étendu après Abidjan, est en instance d’achèvement. Bien avant, vu la fiabilité et la performance en matière de vol et de sinistre, une compagnie d’assurance consent déjà à faire 50 % de réduction sur les primes d’assurances pour toute souscription au système de vidéo surveillance de Basic Sécurity. C’est somme toute, un gain de compétitivité appréciable que devrait saisir les élus locaux, co-gestionnaires des marchés municipaux et les opérateurs économiques y exerçant pour réduire leurs coûts d’assurance.
Société Publié le lundi 20 avril 2009 | L’intelligent d’Abidjan