Les grands moments de l’histoire de chaque temps pour chaque pays et son peuple, révèlent des personnages que leur dimension impose à la conscience collective, comme des valeurs d’exception.
L’ambassadeur Sarata Touré, épouse Ottross Zirignon appartient à cette race. Dans la crise ivoirienne survenue sous le mandat du Président de la République Laurent GBAGBO dont elle était le Directeur de Cabinet adjoint, à pas feutrés, la diplomate aura eu le mérite de réhabiliter son pays, à travers le monde de la communauté des décideurs. Les témoins de l’histoire de la Côte d’Ivoire après l’indépendance, peuvent avoir observé qu’une personnalité féminine n’aura au tant marqué par son sens du devoir, son temps. L’engagement sacerdotal du soldat à servir sa patrie, et la disponibilité sans réserve de la colombe messagère volant d’un continent à l’autre, en compagne pour la paix dans son pays, SARATA les emportait aussi bien en elle que dans son sac de voyage, comme l’énergie inépuisable des rayons du soleil qu’elle utilisait pour réchauffer les relations de la Côte d’Ivoire avec chaque pays, après que par leur éclairage, elle eut dissipé les brumes formées dans l’espace de la visibilité des chancelleries occidentales sur la Côte d’Ivoire. Au résultat, celles-ci lisent aujourd’hui correctement, les pages écrites sur la crise ivoirienne.
Le virus de l’ethnicisme qui ravageait la Côte d’Ivoire, puisque pernicieusement inoculé à sa paisible population, cette ivoirienne ressortissante du Nord, s’entreprenait également à le détruire. Née à Gagnoa où résident ses parents, elle avait pour époux un ivoirien ressortissant du Centre Ouest, point de mire de la littérature de médisance de la plupart des écrivains ivoiriens, primés par le support de ces œuvres qui célèbrent l’idéologie des «ayant-droits» du pouvoir d’Etat. SARATA donc «Dioula», épouse d’OTTRO ZIRIGNON, Bété, représentait pour ses interlocuteurs du reste du monde, la preuve du contraire de cette campagne qu’on a voulu absolument suicidaire aux alliances inter-ethniques, pourtant socle naturel de l’édification de la nation ivoirienne. Faut-il rappeler que plus d’une génération des progénitures de ces mariages Bété-Dioula, Baoulé- Bété, Akié-Dida, voire Mossi- Ivoiriens, etc. qui se comptent aujourd’hui en millions, ont acquis au métissage, plus de la moitié de la population ivoirienne?
Ainsi, assurément le discours de la Diplomate sonorisait d’un volume physique, par delà la sous-région ouest africaine, la réalité silencieuse de son pays.
A la fois proche collaboratrice du Président de la République, en Côte d’Ivoire, le Directeur Adjoint de Cabinet se donnait le temps de traiter également au plan local, certains dossiers délicats de la République. Au foyer, après la pression de ses charges professionnelles, elle devenait l’épouse attentive et exemplaire, et la mère affective qui savait malgré tout, garder ses humeurs de convivialité pour chaque parent, pour chaque ami, pour tout visiteur de la famille qu’elle accueillait avec franche détente. Ce qui ne faisait pas moins d’elle la femme aristocrate. En vérité, Laurent GBAGBO, Laurent OTTRO et le Président de la République, perdent le prolongement de leur réflexe conscient. Car, SARATA, épouse, et mère, était également une fille merveilleuse pour la République, et pour la diplomatie ivoirienne, une pièce précieuse qui, sans éblouir, éclairait de son professionnalisme éprouvé, ce qui paraissait obscur, par la volonté de ceux pour qui il devait en être ainsi.
Elevée dans la vertu, elle craignait Dieu. L’humilité que confère la vertu faisait partie de ses valeurs. L’enseignement qu’elle nous laisse, ne vivre que son meilleur avec les autres, et vivre avec soi-même, le pire. Ainsi, aurait-elle souffert d’un mal quelconque qu’elle l’aura supporté, stoïque, jusqu’au paroxysme de l’impossible qui précède la fin, certainement pour nous éviter, le supplice de le savoir. Ce qui nous charge du poids du vide créé par son départ inattendu. Mais, “petite maman”, tu refusais pourtant de nous quitter après ta nomination en Afrique du Sud. Sans être partie d’où tu pouvais au moins nous revenir un jour, tu t’organises toi-même à voyager, pour aller te confier à la science de ceux pour qui en Afrique, toutes les maladies sont tropicales, et qu’il faille les traiter comme des cas à risques, de la même manière qu’on traite Ta Côte d’Ivoire… Et alors que Laurent t’attendaient requinquée des pressions de tes nombreuses missions, tu nous quittes.
L’épreuve est insupportable, pour ton “artiste” de te dédier ces lignes écrites et signées en larmes, et dont je ne connaîtrais plus jamais ton avis.
Patrice Djédjé SahiriConsultant Cel : 08 11 76 88 Email : sahiri40@yahoo.fr
L’ambassadeur Sarata Touré, épouse Ottross Zirignon appartient à cette race. Dans la crise ivoirienne survenue sous le mandat du Président de la République Laurent GBAGBO dont elle était le Directeur de Cabinet adjoint, à pas feutrés, la diplomate aura eu le mérite de réhabiliter son pays, à travers le monde de la communauté des décideurs. Les témoins de l’histoire de la Côte d’Ivoire après l’indépendance, peuvent avoir observé qu’une personnalité féminine n’aura au tant marqué par son sens du devoir, son temps. L’engagement sacerdotal du soldat à servir sa patrie, et la disponibilité sans réserve de la colombe messagère volant d’un continent à l’autre, en compagne pour la paix dans son pays, SARATA les emportait aussi bien en elle que dans son sac de voyage, comme l’énergie inépuisable des rayons du soleil qu’elle utilisait pour réchauffer les relations de la Côte d’Ivoire avec chaque pays, après que par leur éclairage, elle eut dissipé les brumes formées dans l’espace de la visibilité des chancelleries occidentales sur la Côte d’Ivoire. Au résultat, celles-ci lisent aujourd’hui correctement, les pages écrites sur la crise ivoirienne.
Le virus de l’ethnicisme qui ravageait la Côte d’Ivoire, puisque pernicieusement inoculé à sa paisible population, cette ivoirienne ressortissante du Nord, s’entreprenait également à le détruire. Née à Gagnoa où résident ses parents, elle avait pour époux un ivoirien ressortissant du Centre Ouest, point de mire de la littérature de médisance de la plupart des écrivains ivoiriens, primés par le support de ces œuvres qui célèbrent l’idéologie des «ayant-droits» du pouvoir d’Etat. SARATA donc «Dioula», épouse d’OTTRO ZIRIGNON, Bété, représentait pour ses interlocuteurs du reste du monde, la preuve du contraire de cette campagne qu’on a voulu absolument suicidaire aux alliances inter-ethniques, pourtant socle naturel de l’édification de la nation ivoirienne. Faut-il rappeler que plus d’une génération des progénitures de ces mariages Bété-Dioula, Baoulé- Bété, Akié-Dida, voire Mossi- Ivoiriens, etc. qui se comptent aujourd’hui en millions, ont acquis au métissage, plus de la moitié de la population ivoirienne?
Ainsi, assurément le discours de la Diplomate sonorisait d’un volume physique, par delà la sous-région ouest africaine, la réalité silencieuse de son pays.
A la fois proche collaboratrice du Président de la République, en Côte d’Ivoire, le Directeur Adjoint de Cabinet se donnait le temps de traiter également au plan local, certains dossiers délicats de la République. Au foyer, après la pression de ses charges professionnelles, elle devenait l’épouse attentive et exemplaire, et la mère affective qui savait malgré tout, garder ses humeurs de convivialité pour chaque parent, pour chaque ami, pour tout visiteur de la famille qu’elle accueillait avec franche détente. Ce qui ne faisait pas moins d’elle la femme aristocrate. En vérité, Laurent GBAGBO, Laurent OTTRO et le Président de la République, perdent le prolongement de leur réflexe conscient. Car, SARATA, épouse, et mère, était également une fille merveilleuse pour la République, et pour la diplomatie ivoirienne, une pièce précieuse qui, sans éblouir, éclairait de son professionnalisme éprouvé, ce qui paraissait obscur, par la volonté de ceux pour qui il devait en être ainsi.
Elevée dans la vertu, elle craignait Dieu. L’humilité que confère la vertu faisait partie de ses valeurs. L’enseignement qu’elle nous laisse, ne vivre que son meilleur avec les autres, et vivre avec soi-même, le pire. Ainsi, aurait-elle souffert d’un mal quelconque qu’elle l’aura supporté, stoïque, jusqu’au paroxysme de l’impossible qui précède la fin, certainement pour nous éviter, le supplice de le savoir. Ce qui nous charge du poids du vide créé par son départ inattendu. Mais, “petite maman”, tu refusais pourtant de nous quitter après ta nomination en Afrique du Sud. Sans être partie d’où tu pouvais au moins nous revenir un jour, tu t’organises toi-même à voyager, pour aller te confier à la science de ceux pour qui en Afrique, toutes les maladies sont tropicales, et qu’il faille les traiter comme des cas à risques, de la même manière qu’on traite Ta Côte d’Ivoire… Et alors que Laurent t’attendaient requinquée des pressions de tes nombreuses missions, tu nous quittes.
L’épreuve est insupportable, pour ton “artiste” de te dédier ces lignes écrites et signées en larmes, et dont je ne connaîtrais plus jamais ton avis.
Patrice Djédjé SahiriConsultant Cel : 08 11 76 88 Email : sahiri40@yahoo.fr