La cérémonie du 7ème jour de l’ambassadeur Sarata Touré Ottro, décédée le mercredi 8 avril en France, a eu lieu hier à la grande mosquée de la Riviera Golf, en présence du chef de l’Etat et sous la présidence du Cheick Boikari Fofana, président du Conseil supérieur des imams de Côte d’Ivoire.
Présidée par Cheick Boikari Fofana, président du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire, les cérémonies du 7ème jour des obsèques de l’ambassadeur Sarata Touré Ottro ont été marquées par deux étapes : l’aspect religieux et l’aspect social. C’était hier dimanche 26 avril, à la grande mosquée de la Riviera Golf, en présence du président de la République Laurent Gbagbo .
L’aspect religieux, de loin le plus important en pareilles circonstances, s’est déroulé en trois phases. La première phase a constitué en la lecture intégrale du Saint Coran. Tous les imams présents à la cérémonie ont, sous la direction de l’imam principal de la grande mosquée de la Riviera Golf, El Hadj Mamadou Traoré, lu deux fois l’intégralité des 114 sourates du Saint Coran.
Selon Koné Abdoulaye dit Blaky, président du Conseil de gestion de ladite mosquée, le Saint Coran est composé de 170.000 lettres. Et Dieu accorde, selon lui, 2 unités de miséricorde pour chaque lettre lue. Et donc pour une lettre intégrale du Coran, cela fait 170.000 x 2 unités de miséricorde. Soit 340.000 unités de miséricordes. Or le Coran a été lu deux fois par les imams pour le repos de l’âme de feue Sarata Ottro. Elle a donc reçu de la part de Dieu 340.000 x 2 = 680.000 unités de miséricordes.
La deuxième phase de l’action religieuse a été marquée par l’intervention de l’imam Mamadou Traoré sur le thème : “Réalité de la mort et importance de la prière et des sacrifices pour les morts.”
Pour l’homme de Dieu, quand survint le terme fixé par Dieu pour l’Homme sur la terre, nul ne peut empêcher ni retarder sa mort. A preuve, dira-t-il, ce ne sont pas les moyens qui ont manqué pour sauver la vie à Mme Sarata Ottro. De sorte que si l’Homme pouvait empêcher la mort d’un être cher, le président Gbagbo dont elle était non seulement la plus proche collaboratrice, mais la petite sœur et le président Laurent Ottro dont elle était l’épouse auraient empêché l’ambassadeur Sarata de mourir. C’est pourquoi l’imam exhorte chacun à être toujours prêt à répondre à l’appel de Dieu en étant en parfaite communion avec Lui.
Mais, selon l’imam de la mosquée de la Riviera Golf, la vie que Dieu a donnée aux hommes ne se limite pas à l’étape de la terre. Elle est précédée par deux autres étapes : celles de l’“inter monde” et de l’“éternité”.
Pour l’imam Mamadou Traoré, quand un être est, après sa mort, à l’étape de l’inter monde, il a besoin des prières de ses parents, de ses amis et de ses connaissances. Et, pour le faire, dira l’homme de Dieu, on n’a pas besoin de réunir tant de monde, encore moins beaucoup d’argent. Pour lui, même un verre d’eau ou un morceau de pain qu’on donne à quelqu’un qui a soif ou faim suffit largement pour rendre l’âme d’un parent mort heureux.
La troisième étape de la prière a été celle des bénédictions dites par trois imams à l’endroit de la défunte, de ses familles, du chef de l’Etat et de toute la Côte d’Ivoire. Ces bénédictions ont été clôturées par le président du Conseil supérieur des Imams, Cheick Boikara Fofana.
L’étape de la prière a fait place à l’aspect social de la cérémonie du 7ème jour des obsèques de l’ambassadeur Sarata Touré Ottro. Cela a consisté pour tous ceux qui ont effectué le déplacement à présenter leurs condoléances et à faire des dons à l’époux de la défunte, Laurent Ottro, et aux autres membres de sa famille. Après quoi un rafraîchissement a été offert par la famille Ottro.
Boga Sivori: bogasivori@yahoo.fr
Présidée par Cheick Boikari Fofana, président du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire, les cérémonies du 7ème jour des obsèques de l’ambassadeur Sarata Touré Ottro ont été marquées par deux étapes : l’aspect religieux et l’aspect social. C’était hier dimanche 26 avril, à la grande mosquée de la Riviera Golf, en présence du président de la République Laurent Gbagbo .
L’aspect religieux, de loin le plus important en pareilles circonstances, s’est déroulé en trois phases. La première phase a constitué en la lecture intégrale du Saint Coran. Tous les imams présents à la cérémonie ont, sous la direction de l’imam principal de la grande mosquée de la Riviera Golf, El Hadj Mamadou Traoré, lu deux fois l’intégralité des 114 sourates du Saint Coran.
Selon Koné Abdoulaye dit Blaky, président du Conseil de gestion de ladite mosquée, le Saint Coran est composé de 170.000 lettres. Et Dieu accorde, selon lui, 2 unités de miséricorde pour chaque lettre lue. Et donc pour une lettre intégrale du Coran, cela fait 170.000 x 2 unités de miséricorde. Soit 340.000 unités de miséricordes. Or le Coran a été lu deux fois par les imams pour le repos de l’âme de feue Sarata Ottro. Elle a donc reçu de la part de Dieu 340.000 x 2 = 680.000 unités de miséricordes.
La deuxième phase de l’action religieuse a été marquée par l’intervention de l’imam Mamadou Traoré sur le thème : “Réalité de la mort et importance de la prière et des sacrifices pour les morts.”
Pour l’homme de Dieu, quand survint le terme fixé par Dieu pour l’Homme sur la terre, nul ne peut empêcher ni retarder sa mort. A preuve, dira-t-il, ce ne sont pas les moyens qui ont manqué pour sauver la vie à Mme Sarata Ottro. De sorte que si l’Homme pouvait empêcher la mort d’un être cher, le président Gbagbo dont elle était non seulement la plus proche collaboratrice, mais la petite sœur et le président Laurent Ottro dont elle était l’épouse auraient empêché l’ambassadeur Sarata de mourir. C’est pourquoi l’imam exhorte chacun à être toujours prêt à répondre à l’appel de Dieu en étant en parfaite communion avec Lui.
Mais, selon l’imam de la mosquée de la Riviera Golf, la vie que Dieu a donnée aux hommes ne se limite pas à l’étape de la terre. Elle est précédée par deux autres étapes : celles de l’“inter monde” et de l’“éternité”.
Pour l’imam Mamadou Traoré, quand un être est, après sa mort, à l’étape de l’inter monde, il a besoin des prières de ses parents, de ses amis et de ses connaissances. Et, pour le faire, dira l’homme de Dieu, on n’a pas besoin de réunir tant de monde, encore moins beaucoup d’argent. Pour lui, même un verre d’eau ou un morceau de pain qu’on donne à quelqu’un qui a soif ou faim suffit largement pour rendre l’âme d’un parent mort heureux.
La troisième étape de la prière a été celle des bénédictions dites par trois imams à l’endroit de la défunte, de ses familles, du chef de l’Etat et de toute la Côte d’Ivoire. Ces bénédictions ont été clôturées par le président du Conseil supérieur des Imams, Cheick Boikara Fofana.
L’étape de la prière a fait place à l’aspect social de la cérémonie du 7ème jour des obsèques de l’ambassadeur Sarata Touré Ottro. Cela a consisté pour tous ceux qui ont effectué le déplacement à présenter leurs condoléances et à faire des dons à l’époux de la défunte, Laurent Ottro, et aux autres membres de sa famille. Après quoi un rafraîchissement a été offert par la famille Ottro.
Boga Sivori: bogasivori@yahoo.fr