L’arbitre de la rencontre SOA-EFYM de la 4e journée de la Ligue 1, Brou Kouadio Parfait doit revoir ses copies d’arbitrage avant de se présenter sur une aire de jeu. Si vraiment il en a reçu de la part de Kouakou N’Dri, président de la Commission centrale des arbitres (CCA). La prestation qu’il a offerte aux spectateurs du stade municipal de Yamoussoukro, samedi dernier, est digne d’un apprenant. Ce juge n’a pas hésité à jeter le discrédit sur ce corps noble du football. Il s’est présenté comme l’exécutant de certaines lois qui lui auraient été dictées. Fermant les yeux sur des actes d’anti-jeu quoiqu’ils aient lieu dans la surface de réparation. Il a royalement ignoré trois penalties à Néoulo Noël et ses camarades de l’EFYM. Ce qui aurait pu changer le cours de la partie. Sans oublier le carton rouge qu’il administre à Zahouo Bi Roméo avant de se rebiffer pour sortir le jaune. Autant d’actes qui amènent à réfléchir sur le niveau de l’arbitrage ivoirien. Tout comme le partial Brou «im-Parfait», N’Dri Kouamé, de surcroît arbitre international, n’a pas fait mieux lors du match ASC Ouragahio-Stella (2-1) où il a délibérément privé les Magnans de Bictogo Salif, d’une égalisation et même d’une victoire. En refusant trois penalties. Pourtant tous justifiés.
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