Des cadres de la Fédération ivoirienne de football ont été relâchés hier après avoir été entendus au camp commando de Koumassi pendant plusieurs jours.
Le président de la Commission d'organisation (co) des compétitions de la Fédération ivoirienne de football, Anzouan Kacou, a retrouvé son domicile, hier en début d'après-midi. Le patron du CO a quitté la gendarmerie du camp commando de Koumassi, où il était gardé pour nécessité d'enquête depuis deux semaines. Il a été relâché. Tout comme Koné Ardiourma, le Directeur général par intérim de la Fédération ivoirienne de football et le chef- comptable de la Fif, Beugré Adon. Et tous ceux qui ont été gardés dans le cadre du drame survenu le 29 mars au stade Félix Houphouët Boigny, avant le coup d'envoi du match Côte d'Ivoire-Malawi, en éliminatoires du Mondial et de la Coupe d'Afrique des nations 2010. Ce drame avait fait 19 morts et 132 blessés (bilan officiel). Une enquête a été diligentée pour situer les responsabilités après ce dimanche de triste mémoire. Et c'est dans ce cadre que les personnes citées ont été entendues pour l'instruction préliminaire. Les enquêtes se poursuivent. Elles vont sans doute passer à une autre phase, selon des sources policières. Mercredi matin, le président de la Fédération ivoirienne de football a tenté de rassurer les clubs, lors d'une réunion au siège, à Treichville, en déclarant que l'institution Fif n'était pas impliquée dans cette affaire et que c'était des personnes physiques qui étaient concernées. Une déclaration, qui continue de susciter des commentaires dans les milieux du football.
Choilio Diomandé
Le président de la Commission d'organisation (co) des compétitions de la Fédération ivoirienne de football, Anzouan Kacou, a retrouvé son domicile, hier en début d'après-midi. Le patron du CO a quitté la gendarmerie du camp commando de Koumassi, où il était gardé pour nécessité d'enquête depuis deux semaines. Il a été relâché. Tout comme Koné Ardiourma, le Directeur général par intérim de la Fédération ivoirienne de football et le chef- comptable de la Fif, Beugré Adon. Et tous ceux qui ont été gardés dans le cadre du drame survenu le 29 mars au stade Félix Houphouët Boigny, avant le coup d'envoi du match Côte d'Ivoire-Malawi, en éliminatoires du Mondial et de la Coupe d'Afrique des nations 2010. Ce drame avait fait 19 morts et 132 blessés (bilan officiel). Une enquête a été diligentée pour situer les responsabilités après ce dimanche de triste mémoire. Et c'est dans ce cadre que les personnes citées ont été entendues pour l'instruction préliminaire. Les enquêtes se poursuivent. Elles vont sans doute passer à une autre phase, selon des sources policières. Mercredi matin, le président de la Fédération ivoirienne de football a tenté de rassurer les clubs, lors d'une réunion au siège, à Treichville, en déclarant que l'institution Fif n'était pas impliquée dans cette affaire et que c'était des personnes physiques qui étaient concernées. Une déclaration, qui continue de susciter des commentaires dans les milieux du football.
Choilio Diomandé
