Football / 8e de finale aller Ligue des Champions et Coupe de la Confédération La nécessité de se remettre au travail à l’Asec et à la Jcat

La qualification est encore possible malgré la courte victoire, 1-0, de l`Asec face à Monomotapa FC du Zimbabwe et la défaite, 0-2, de la Jcat sur les bases du Club sportif sfaxien (Css) de Tunisie.

Les seuls représentants ivoiriens encore en course, l`Asec Mimosas en Ligue des Champions et la Jeunesse club d`Abidjan Treichville (Jcat) en Coupe de la Confédération n`ont pas été très reluisants dimanche dernier, lors des 8e aller. Au stade Félix Houphouët-Boigny, les Mimos, après avoir fait sensation avec des occasions à la pelle durant les 45 premières minutes. Et un bon début de deuxième mi-temps ponctué par une réalisation, le petit public est resté sur sa soif. Aux avant-postes, Hugues Zagbayou, Pacôme Kouadio Kouassi, Martial Yao Kouassi (l`auteur de l`unique but) et autres ont vendangé la ribambelle de possibilités de scorer. La boîte de pandore des vice-champions de Côte d`Ivoire n`est autre que l`attaque. Si le coach Patrick Liewig et son commando veulent avoir barre sur les Zimbabwéens de Monomotapa Fc dans quinze jours, il n`y qu`une seule alternative : se remettre sérieusement au travail au niveau de la division offensive. L`encadrement technique des Jaune et Noir doit mettre un accent particulier sur l’adresse devant les buts adverses. Chaque fois qu`ils iront à la montagne dans les 16 m adverses, ils doivent s`appliquer pour espérer composter leur ticket pour le prestigieux carré d`as. Idem pour les Abidjanais. Car eux également, après avoir tenu leurs hôtes tunisiens en échec lors de la première mi-temps, les poulains de Guillaume Lago Bailly, plutôt que de descendre dans l`arène, ont préféré défendre leur camp. Cherchant vaille que vaille à retourner au bord de la Lugune Ebrié avec un nul vierge. Au finish, ils n’ont pu résister aux assauts incessants des " Sfaxiens " Dès le retour, le président Adou Nangon et son Manager général Cissé Abou doivent les encourager à se remettre à la tâche pour corriger toutes les imperfections. Le coach Logo Bailly qui a plus qu`un tour dans son sac, doit soumettre ses goleadors à rude épreuve. Car si les Tunisiens ont eu la possibilité de scorer par deux fois, à Abidjan la Jcat est aussi capable de faire autant. Car seul le travail paye, dit-on.

Eugène Djabia
djabia05664285@yahoo.fr