Lieu de pèlerinage pour les uns et site touristique pour les autres, le Mausolée de Lougah François est devenu un monument national. Si Caroline Lougah et sa mère refaisaient le déplacement à Lakota, environ deux mois après son inauguration, le spectacle serait amer.
Que faites-vous en ce lieu du Mausolée de Lougah François ?
Je suis Namouyo Constant, l’un des gardiens du Mausolée de Lougah François. J’ai été choisi par Monsieur Désiré Dallo, Dg du Port autonome de San-Pédro pour assurer l’entretien du monument. Vous savez, au départ, Lougah François avait été oublié par la Nation ivoirienne, au point où sa tombe avait été envahie par les broussailles. Dieu a entendu nos prières et il a envoyé un fils de la région, à savoir le Dg du Port de San-Pédro, pour lui rendre l’hommage dû à l’homme.
Comment avez-vous été recruté pour assurer l’entretien de ce monument ?
Moi, je suis issu du même village que Monsieur Désiré Dallo. Un jour de passage au village, il m’a proposé d’être le gardien du mausolée et j’ai accepté. En fait, ce n’est pas un hasard parce que j’ai participé aux travaux de construction en tant qu’employé. Et puis, ça me plaît de travailler comme gardien parce qu’au village, je ne travaille pas. C’est un passe-temps pour moi.
Que percevez-vous pour être si acharné au travail ?
Mon ami et moi, nous recevons une somme de cent mille (100.000) francs de la part de Monsieur Désiré Dallo. Je perçois concrètement cinquante mille francs (50.000f) CFA et je fais mon travail avec soin. Pour éviter que les visiteurs ne laissent les déchets sur le site, vous voyez que nous ramassons les ordures. Nous le faisons deux fois par jour, tôt le matin et l’après-midi.
Visiblement, le Mausolée de Lougah François n’est pas entretenu : ce qui veut dire que vous ne faites pas votre travail. N’est-ce pas ?
Non ! Nous faisons notre travail. Comment pouvez-vous comprendre que les clés soient aux mains de Monsieur Gnagra du Conseil général de Lakota. On ne peut pas forcer les cadenas pour aller rendre cet endroit propre. Ce n’est pas notre faute si les herbes ont pris d’assaut le Mausolée de Lougah François. Nous attendons de recevoir les clés pour arracher les mauvaises herbes qui poussent dans le Mausolée. Jusqu’à ce que les choses changent, nous allons tout faire pour rendre cet espace culturel propre pour les Ivoiriens. Parce que Lougah François ne doit plus avoir la tête dans les broussailles.
Réalisé à Lakota par KDM
Que faites-vous en ce lieu du Mausolée de Lougah François ?
Je suis Namouyo Constant, l’un des gardiens du Mausolée de Lougah François. J’ai été choisi par Monsieur Désiré Dallo, Dg du Port autonome de San-Pédro pour assurer l’entretien du monument. Vous savez, au départ, Lougah François avait été oublié par la Nation ivoirienne, au point où sa tombe avait été envahie par les broussailles. Dieu a entendu nos prières et il a envoyé un fils de la région, à savoir le Dg du Port de San-Pédro, pour lui rendre l’hommage dû à l’homme.
Comment avez-vous été recruté pour assurer l’entretien de ce monument ?
Moi, je suis issu du même village que Monsieur Désiré Dallo. Un jour de passage au village, il m’a proposé d’être le gardien du mausolée et j’ai accepté. En fait, ce n’est pas un hasard parce que j’ai participé aux travaux de construction en tant qu’employé. Et puis, ça me plaît de travailler comme gardien parce qu’au village, je ne travaille pas. C’est un passe-temps pour moi.
Que percevez-vous pour être si acharné au travail ?
Mon ami et moi, nous recevons une somme de cent mille (100.000) francs de la part de Monsieur Désiré Dallo. Je perçois concrètement cinquante mille francs (50.000f) CFA et je fais mon travail avec soin. Pour éviter que les visiteurs ne laissent les déchets sur le site, vous voyez que nous ramassons les ordures. Nous le faisons deux fois par jour, tôt le matin et l’après-midi.
Visiblement, le Mausolée de Lougah François n’est pas entretenu : ce qui veut dire que vous ne faites pas votre travail. N’est-ce pas ?
Non ! Nous faisons notre travail. Comment pouvez-vous comprendre que les clés soient aux mains de Monsieur Gnagra du Conseil général de Lakota. On ne peut pas forcer les cadenas pour aller rendre cet endroit propre. Ce n’est pas notre faute si les herbes ont pris d’assaut le Mausolée de Lougah François. Nous attendons de recevoir les clés pour arracher les mauvaises herbes qui poussent dans le Mausolée. Jusqu’à ce que les choses changent, nous allons tout faire pour rendre cet espace culturel propre pour les Ivoiriens. Parce que Lougah François ne doit plus avoir la tête dans les broussailles.
Réalisé à Lakota par KDM
