De la qualité dans le choix. Jeunes et belles. L’instruction et l’intelligence sont l’autre critère non moins important à défendre quand les plus chanceuses et méritantes seront des sélectionnées à la finale, à Abidjan. Si le rêve est grand, l’étape de la présélection – avant le jour-j – est un passage obligé. Avant qu’Abidjan ne soit une réalité, il y a eu le 18 avril 2009 Daloa, région du Haut-Sassandra qui laisse à l’appréciation du public – vote par sms – le choix de deux représentantes dans le quatuor présélectionné par le jury. Elles étaient douze à trouver place dans le quatuor. Touré Namizata Estelle, 18 ans, élève en 1ère A, au 6è rang dans le défilé, domine d’une marche aisée la scène en forme de T. La confiance dans ses jambes – avec un poids de 65 kg – elle ne fait pas que fixer du regard dans un grand vide le fond de la salle du Centre culturel municipal pour chasser en elle toute timidité. Aucun signe visible de stress et de tract. Clin d’œil furtif au public et sur la table des membres du jury, défiler apparaît comme son jeu favori. Du passage en tenue traditionnelle coloré d’un bleu « Danfani » taillé en trapèze à la tenue olympique, Touré est seule à arracher au jury les notes de 8 et 9 sur 10 au 3è passage. Avec des atouts, sans conteste, elle se classe première avec 140 points dont une moyenne de 7,77. A sept longueurs de différence de sa poursuivante du même âge en Tle C, Ouanko Murielle, belle mais timide, joue la carte de la différence au 3è passage : 9, 8, 7 sont différemment l’appréciation – en note – du jury présidé par Bouaffon Olivier. Aux ambitions de Murielle, s’ajoute son audace. Elle espère que Miss Monde sera elle. Arrivée en 3è place dans le quatuor, Koffi Edith Epiphane qui ouvrait la marche du défilé, était malgré son teint d’ébène et son mètre 75 très peu en vue jusqu’à la tenue de soirée qui donne la raison valable de sa présence sur le T. A 128 points et une moyenne de 7,10, elle est à deux marches de Nangoné Espérance (126 points soit 6,88), classée quatrième. Avec son centimètre de plus comparé à celle avant elle, Espérance qui n’a pas l’aisance et le naturel de Namizata ni le petit quelque chose de Murielle encore moins le physique – elle pèse 57 – de Epiphane (61) dit avec le calme qui habite son regard une (sa) volonté de ne pas être sous-estimée. Un état d’esprit que fait partager Jean Claude Yapobi, secrétaire à l’organisation pour ce qui est du profil de celles qui seront à la finale. « A la finale on aura des candidates dignes de se présenter à n’importe quel concours », justifie-t-il le choix porté sur les prétendantes au diadème.
Koné Saydoo
Koné Saydoo
