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Économie Publié le mardi 21 avril 2009 | Nord-Sud

Malgré la suspension du mot d`ordre de grève - Des taxi-compteurs immobilisés hier

Des conducteurs rétifs ? Toujours est-il qu`en dépit de la suspension du mot d`ordre de grève, l`Association des chauffeurs de taxi-compteur (Actc), plusieurs véhicules oranges sont restés immobilisés dans la matinée d`hier. Créant ainsi quelques désagréments aux usagers. Les chauffeurs de taxi-compteur entendaient ainsi protester contre la concurrence illégale que leur font les taxis intercommunaux (wôrô-wôrô). D`autant qu`ils sont soumis à des charges fiscales auxquelles parviennent à se soustraire ces véhicules de transport banalisés. Alors que ces deux types de véhicules exploitent le même espace commercial. Du coup, les chauffeurs de taxi-compteur se trouvent confrontés à une «baisse de 40% », rendant leur condition de vie difficile. Selon Séri Anoï Franck, président de l`Actc, ces véhicules qui ont arrêté de travailler sont estimés à 5.000. «Cette situation n`incombe pas à l`Actc mais aux autorités. Après notre rencontre avec le directeur de cabinet du ministre des Transports et le préfet de police, il était question de passer notre déclaration mettant fin au mot d`ordre de grève à plusieurs reprises sur les antennes de la télévision nationale. Puisque parmi nos camarades il y a beaucoup d`analphabètes », a-t-il expliqué. Mais mieux, a-t-il poursuivi, les autorités ont bien avant produit un communiqué le samedi dans lequel, elles donnent «trois mois aux wôrô-wôrô à se mettre en règle.» «Nous n`avons pas apprécié cela car nous avons exigé un délai de huit jours. Cela a également frustré les chauffeurs de taxi-compteur. Certains chauffeurs qui travaillaient ont reçu des menaces des inconnus. Nous avons appris que des taxis ont été cassés. Nous avons demandé à nos camarades d`observer une certaine prudence», a soutenu Séri Anoï. Pour lui, cela ne pourra que préserver le secteur de la pagaille. Pour Samaké Salif, président de l`Union patronale des taxi-compteurs, il faut mettre de l`ordre dans le secteur. Finalement une rencontre a eu lieu en fin d’après-midi entre les patrons, les chauffeurs et le ministre des Transports, aboutissant à des résolutions. Désormais les wôrô-wôrô ont trois mois pour régulariser leur situation avant la répression. Une commission a été mise en place pour veiller aux modalités d’applications. Le mot d’ordre de grève a été levé.

Cissé Cheick Ely
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