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Économie Publié le mercredi 22 avril 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Filière banane ananas - Palabres autour de l’AG du 28 avril

Au cours d’une réunion le mardi 21 avril 2009, le nouveau bureau du Conseil d’administration de l’OCAB a invité les acteurs à ne pas accorder de crédit à l’appel de l’ex-président de cette organisation, pour la tenue d’une assemblée générale le 28 avril prochain. Le nouveau bureau du Conseil d’administration de l’OCAB (Organisation centrale des producteurs et exportateurs d’ananas et de banane), présidé par Michel Gnui ne se reconnaît pas dans les actes posés par celui qu’il considère comme l’ex-président de ladite Organisation, en l’occurrence N’gouan Aka Mathias. Selon lui, depuis le 2 avril 2009, il a été révoqué de ses fonctions de PCA, par 6 membres du conseil d’administration sur les 9 administrateurs que compte cette structure. Mais, N’gouan Aka Mathias qui ne se sent nullement concerné par cette décision, continue de se prévaloir de son titre de président. Mieux, il convoque une assemblée le 28 avril prochain aux fins d’examiner et d’adopter des documents à soumettre à l’AG. Dont le rapport d’activités 2007 du président, le rapport d’activités du secrétaire 2007, rapport financier du conseil d’administration et présentation des comptes 2007, le rapport du cabinet chargé d’audit des comptes. Cependant, pour le nouveau bureau, l’ex-président a outrepassé le statut qui régit l’OCAB. Premièrement, N’gouan Aka Mathias n’a pas attendu la décision de la plainte qu’il a lui-même déposée devant les juridictions ivoiriennes avant d’annoncer la tenue d’une AG. Selon Michel Gnui et ses amis, la décision devrait tomber le jeudi dernier, mais elle a été retardée à cause de la grève des greffiers. Ils disent donc être surpris qu’étant tous dans l’attente de cette décision, une AG soit convoquée au nom des fruitiers. C’est ce qu’ils dénoncent en invitant N’gouan Aka Mathias à se ressaisir. Parce que pour eux, c’est Michel Gnui qui est actuellement le président de l’OCAB. Par conséquent, il est le seul à convoquer une AG, sans avis contraire de décision de justice. Autre erreur commise par N’gouan, à en croire ses détracteurs, serait le non respect des textes et du statut de l’organisation, relativement à la tenue de l’AG. Selon l’Art.4 du statut, relatif à la tenue de l’AG, la convocation est envoyée par lettre recommandée à la poste ou par porteur avec accusé de réception ou par télex au moins 14 jours francs avant la date de l’assemblée générale. 10 jours francs avant la date des autres AG. Elle mentionne l’ordre du jour et les heures pendant lesquelles les dossiers constitués peuvent être consultés par les membres au moins 4 jours francs avant la date de l’AG. Mais, dans le cas de figure actuel, Michel Gnui et son bureau observent un non respect de ces dispositions. C’est pourquoi, ils disent ne pas se reconnaître dans cette AG qui, selon eux, viole tout le statut de l’organisation. Assemblée générale de l’OCAB N’Gouan Mathias maintient la date Depuis quelques jours, l’attention de l’opinion nationale a été interpellée par des remous au sein du conseil d’Administration de l’Ocab. Jusqu’à cette date, nous, structures membres de l’Ocab, ci-après désignées : Sofel-ci, Cofruibo, Caderu, Scadi, Eitima, Cofab, Banador, Socofruit, SCB, sommes employées à comprendre les ressorts de la crise suscitée par cette tentative de restructuration, avant de communiquer aux producteurs les observations qu’appelle ce qui apparaît comme une dérive inadmissible au sein d’une organisation régie par des textes de portée claire et univoque et dont l’interprétation relève en tout état de la compétence des autorités judiciaires en cas de litige. En effet, nous i) Exprimons notre indignation devant la campagne de dénigrement systématique dont sont l’objet les organes représentant l’Ocab ; ii) Constatons avec beaucoup d’affliction l’émergence de la crise artificielle, née à la suite de la réunion le 02 avril 2009 d’un collège d’administrateurs dont le communiqué rend compte de décisions tendant notamment à la révocation du Président du conseil d’Administration de l’Ocab ; iii) Sommes surtout informés de l’assemblée générale appelée à se réunir le 28 avril 2009 sur la convocation de Monsieur N’goan Aka Mathias, président du conseil d’administration de l’Ocab, en exécution des résolutions du conseil d’administration du 10 mars 2009 et dont le procès verbal a été approuvé au cours de la séance du 19 mars 2009 auxquels ont pris part l’ensemble des administrateurs, y compris le collège des administrateurs sus évoqués ; iv) Notons que dans l’intervalle des deux réunions suscitées, une procédure judiciaire a été initiée par l’Ocab, par devant la juridiction des référés du tribunal de première instance d’Abidjan. Indépendamment de la procédure judiciaire en cours, dont il convient d’attendre l’issue, en toute responsabilité et légalité, il nous paraît que fondamentalement l’assemblée générale du 28 avril 2009 de l’Ocab reste et demeure l’organe supérieur dont émane la légitimité des organes représentants que sont les administrateurs réunis au sein du conseil d’administration, présidé par le président dudit conseil. Aucune précipitation, ni passage en force ne saurait l’emporter sur la voix populaire qui s’exprimera au cours de l’assemblée générale du 28 avril 2009, appelée à se prononcer sur la gestion du bureau du conseil sortant, à lui donner quitus, désigner les nouveaux administrateurs qui constitueront le nouveau bureau et organiser la passation des charges entre le bureau entrant et celui sortant dont fait partie au demeurant la plupart des membres du collège d’administrateurs. C’est pourquoi, les personnes responsables de tous les préjudices causés à l’organisation et aux intérêts spécifiques de ses membres répondront devant la justice de chacun des actes commis au mépris de la loi, des statuts, et du règlement intérieur de l’OCAB, qui n’ont pas prévu d’hypothèse de restructuration du conseil d’administration, par les membres du même conseil, réunis dans le cadre d’un collège. Seul le respect des textes garantit la crédibilité de l’Organisation et l’autorité des organes de gestion dont la stabilité constitue un gage de sérieux, indispensable à la poursuite des objectifs de l’association. Toute autre attitude ouvrirait la porte à l’éclatement de l’OCAB et à la destruction des acquis de l’organisation. Aujourd’hui plus qu’hier, il est de nécessité absolue pour les mandataires que sont les administrateurs, de retourner le pouvoir à leurs mandants, au sein de l’assemblée générale, à l’effet de la conduite d’un débat démocratique sur les thèmes et préoccupations économiques des sociétaires mobilisés pour relever les vrais défis auxquels est confrontée l’organisation, qui ne peut s’engager sur les chemins incertains de l’aventurisme déstabilisateur. En attendant l’assemblée du 28 avril 2009, la responsabilité recommande le maintien en leur état, des organes représentatifs de l’OCAB et, à tout le moins, le respect des décisions judiciaires à venir. Fait à Abidjan, le 17 avril 2009 SOFEL-CI, COFRUIBO, CADERU, SCADI, EITIMA, COFAB, BANADOR, SOCOFRUIT, SCB.

H.K
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