Le Syndicat des ferrailleurs de Côte d’Ivoire a été porté hier, à la Bourse du travail à Treichville, sur les fonts baptismaux avec comme premier secrétaire général, Mme Diabaté Aminata. Saluant la grande mobilisation des ferrailleurs venus pour la plupart des villes de l’intérieur du pays, la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Simone Ehivet Gbagbo a recommandé l’assainissement de ce secteur d’activité pour sortir de l’informel. “Tant que vous êtes dans l’informel, vous n’avez droit à rien ! Un syndicat c’est la mise en commun des énergies, des intérêts. Il faut vous entendre, vous unir, vous mettre ensemble et vous organiser sérieusement pour que les autorités vous prennent au sérieux”, a indiqué Mme Simone Gbagbo pour qui l’identification des ferrailleurs sur toute l’étendue du territoire nationale doit être la première tâche de ce syndicat. Mieux, l’instauration d’une carte professionnelle donnera du crédit à leurs actions. Elle a assuré les milliers de ferrailleurs présents hier de son soutien pour la prise en compte de leurs préoccupations liées à l’obtention de sites définitifs de travail et à la fin des tracasseries administratives évoquées par Mme Diakité Aminata.
Le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, le professeur Hubert Oulaye a orienté les ferrailleurs vers l’Etat avec à la clé une redynamisation de leur secteur afin d’obtenir un plan d’accompagnement de leurs activités. Puis, l’autorité ministérielle a invité ces artisans du développement à négocier avec les banques de financement pour l’obtention de prêts, la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) pour leur sécurité sociale, et à créer une mutuelle d’actions sociales. Pour le professeur Hubert Oulaye, la Côte d’Ivoire a besoin de ferrailleurs forts, organisés et prospères pour créer des emplois. C’est pourquoi il a donné rendez-vous au syndicat des ferrailleurs dans la deuxième quinzaine du mois de mai pour échanger sur les problèmes qui minent ce secteur d’activités pourvoyeur de fonds.
Les ferrailleurs ont remis en guise de cadeau un beau tableau à leur marraine, la Première dame.
Didier Kéï
Le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, le professeur Hubert Oulaye a orienté les ferrailleurs vers l’Etat avec à la clé une redynamisation de leur secteur afin d’obtenir un plan d’accompagnement de leurs activités. Puis, l’autorité ministérielle a invité ces artisans du développement à négocier avec les banques de financement pour l’obtention de prêts, la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) pour leur sécurité sociale, et à créer une mutuelle d’actions sociales. Pour le professeur Hubert Oulaye, la Côte d’Ivoire a besoin de ferrailleurs forts, organisés et prospères pour créer des emplois. C’est pourquoi il a donné rendez-vous au syndicat des ferrailleurs dans la deuxième quinzaine du mois de mai pour échanger sur les problèmes qui minent ce secteur d’activités pourvoyeur de fonds.
Les ferrailleurs ont remis en guise de cadeau un beau tableau à leur marraine, la Première dame.
Didier Kéï