En l’espace de 24 heures, le Chef de l’état a réaffirmé son intérêt pour les œuvres de l’esprit, par sa présence au vernissage d’une exposition et une audience accordée aux cinéastes.
Hier, le Chef de l’Etat a reçu en audience des professionnels ivoiriens du cinéma et l’administrateur provisoire du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida). Laurent Gbagbo, au dire de Hanny Tchelley, porte-parole de la délégation, a donné sa vision d’un cinéma ivoirien conquérant. Car, confie-t-elle, le Chef de l’Etat a indiqué que l’image de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale ne peut être que mieux portée par le 7e art. C’est pourquoi, il les a rassurés quant à la mise en place imminente de l’Office ivoirien du cinéma. Les questions de la lutte contre la piraterie, la réforme du Burida, la gestion et l’extension du Palais de la culture, entre autres, ont été abordées.
La Fondation Charles Donwahi a abrité, mercredi, en début de soirée, le vernissage de l’exposition baptisée «Rétrospective» consacrée au peintre-architecte Jean-Claude Heinen.
Cet évènement a vu portés sur les cimaises, 80 de ses tableaux, façonnés depuis 50 années. Sous la direction du Pr Yacouba Konaté, philosophe, président des critiques d’art d’Afrique et commissaire général de l’exposition et de l’artiste, le Chef de l’Etat a visité la galerie, offrant au passage, des commentaires avertis sur des toiles, et égrenant des souvenirs trentenaires avec Jean-Claude Heinen. L’exposition qui s’achèvera le 18 juin, comprend des fresques murales, des toiles, des dessins, fournis par les collectionneurs privés et institutionnels qui les ont acquis. Toutes choses qui ont fait dire au Président que «les arts participent de la renaissance ivoirienne».
Etabli en Côte d’Ivoire depuis 1968, ce citoyen du monde (Ivoirien d’adoption, Tunisien de cœur et Français d’origine (Corse et Lorrain), architecte du siège national de la Bceao et peintre aux œuvres collectionnées par les institutions de renom et des particuliers, est attaché viscéralement à la nature. il définit son abstraction dans l’écriture picturale par la petitesse de l’Homme face à l’incommensurable étendue et richesse de la nature. Se définissant, à l’envi, comme «la queue de l’éléphant», référence faite à la beauté de la nature et du peuple ivoiriens, dont l’éléphant est l’emblème. Explorant différentes formes de représentations, il ne se prive, aucunement, de faire l’éloge de la nature et de la contemplation, avec une maîtrise des formes, un souci de l’équilibre et de la construction géométrique, la recherche chromatique. Quelquefois figurative mais toujours abstraite, la peinture du maître Jean-Claude Heinen est un foisonnement de couleurs et d’impressions.
R. Coulibaly
Hier, le Chef de l’Etat a reçu en audience des professionnels ivoiriens du cinéma et l’administrateur provisoire du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida). Laurent Gbagbo, au dire de Hanny Tchelley, porte-parole de la délégation, a donné sa vision d’un cinéma ivoirien conquérant. Car, confie-t-elle, le Chef de l’Etat a indiqué que l’image de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale ne peut être que mieux portée par le 7e art. C’est pourquoi, il les a rassurés quant à la mise en place imminente de l’Office ivoirien du cinéma. Les questions de la lutte contre la piraterie, la réforme du Burida, la gestion et l’extension du Palais de la culture, entre autres, ont été abordées.
La Fondation Charles Donwahi a abrité, mercredi, en début de soirée, le vernissage de l’exposition baptisée «Rétrospective» consacrée au peintre-architecte Jean-Claude Heinen.
Cet évènement a vu portés sur les cimaises, 80 de ses tableaux, façonnés depuis 50 années. Sous la direction du Pr Yacouba Konaté, philosophe, président des critiques d’art d’Afrique et commissaire général de l’exposition et de l’artiste, le Chef de l’Etat a visité la galerie, offrant au passage, des commentaires avertis sur des toiles, et égrenant des souvenirs trentenaires avec Jean-Claude Heinen. L’exposition qui s’achèvera le 18 juin, comprend des fresques murales, des toiles, des dessins, fournis par les collectionneurs privés et institutionnels qui les ont acquis. Toutes choses qui ont fait dire au Président que «les arts participent de la renaissance ivoirienne».
Etabli en Côte d’Ivoire depuis 1968, ce citoyen du monde (Ivoirien d’adoption, Tunisien de cœur et Français d’origine (Corse et Lorrain), architecte du siège national de la Bceao et peintre aux œuvres collectionnées par les institutions de renom et des particuliers, est attaché viscéralement à la nature. il définit son abstraction dans l’écriture picturale par la petitesse de l’Homme face à l’incommensurable étendue et richesse de la nature. Se définissant, à l’envi, comme «la queue de l’éléphant», référence faite à la beauté de la nature et du peuple ivoiriens, dont l’éléphant est l’emblème. Explorant différentes formes de représentations, il ne se prive, aucunement, de faire l’éloge de la nature et de la contemplation, avec une maîtrise des formes, un souci de l’équilibre et de la construction géométrique, la recherche chromatique. Quelquefois figurative mais toujours abstraite, la peinture du maître Jean-Claude Heinen est un foisonnement de couleurs et d’impressions.
R. Coulibaly