Il n’y aura pas de Marché des arts et du spectacle africain (MASA) cette année 2009. C’est le ministre de la Culture et de Francophonie, Augustin Komoé, par ailleurs président du Conseil d’administration de l’événement, qui a fait la confidence dans l’édition d’hier du quotidien Fraternité Matin.
“Nous avions déjà eu des difficultés pour organiser l’édition 2007 qui s’était d’ailleurs transformée en un Masa spécial. Auparavant, l’on avait même voulu le délocaliser vers une autre capitale africaine. C’est donc de tout cela que le partenaire principal du Masa, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et nous, avons parlé le 30 mars”, a dit le ministre Komoé de retour de l’assemblée générale extraordinaire du Masa, le 30 mars dernier,à Bruxelles (Belgique), dont le but était de dégripper la machine.
Même si, selon Augustin Komoé, la crise ivoirienne explique en partie la suspension de la biennale en faisant reculer les acheteurs de spectacles, il faudra chercher d’autres causes ailleurs. C’est dans ce souci qu’il a annoncé un audit sur la gestion et l’organisation de l’événement. “Dans les jours qui viennent, des consultants vont être désignés pour essayer d’analyser la situation et nous produire un document qui nous permettra de prendre une décision qui devra le réorienter ”, a promis le ministre de la Culture sans préciser la date de retour du Masa.
Augustin Komoé n’a pas caché son espoir quant à l’issue d’une telle initiative : celui de voir émerger “un Masa nouveau, une locomotive”. Pour lui, il n’est donc pas question que la Côte d’Ivoire lâche le morceau. La volonté, la qualité des hommes au plan local et les moyens financiers ainsi que des ressources matérielles sont autant de vertus, si l’on en croit le ministre de la Culture, sur lesquelles le pays du cacao peut se fonder pour garder jalousement le bébé dans sa case.
Par ailleurs le ministre de la Culture a déploré l’absence des partenaires du Masa au sein de son Conseil d’administration.
“J’ai été étonné de constater, en même temps que tout le monde, que le Masa qui est un événement majeur pour le monde entier, n’avait en son sein, au Conseil, que deux membres : la Côte d’Ivoire et l’OIF. On n’a jamais pu m’expliquer pourquoi le conseil se réduisait à ces deux institutions”, a-t-il dit.
Sur cette question effectivement, Augustin Komoé s’est félicité d’avoir eu un premier contact avec les responsables de l’UE et d’autres structures pour les convaincre de les impliquer directement et de manière efficace dans le Masa.
Schadé Adédé
“Nous avions déjà eu des difficultés pour organiser l’édition 2007 qui s’était d’ailleurs transformée en un Masa spécial. Auparavant, l’on avait même voulu le délocaliser vers une autre capitale africaine. C’est donc de tout cela que le partenaire principal du Masa, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et nous, avons parlé le 30 mars”, a dit le ministre Komoé de retour de l’assemblée générale extraordinaire du Masa, le 30 mars dernier,à Bruxelles (Belgique), dont le but était de dégripper la machine.
Même si, selon Augustin Komoé, la crise ivoirienne explique en partie la suspension de la biennale en faisant reculer les acheteurs de spectacles, il faudra chercher d’autres causes ailleurs. C’est dans ce souci qu’il a annoncé un audit sur la gestion et l’organisation de l’événement. “Dans les jours qui viennent, des consultants vont être désignés pour essayer d’analyser la situation et nous produire un document qui nous permettra de prendre une décision qui devra le réorienter ”, a promis le ministre de la Culture sans préciser la date de retour du Masa.
Augustin Komoé n’a pas caché son espoir quant à l’issue d’une telle initiative : celui de voir émerger “un Masa nouveau, une locomotive”. Pour lui, il n’est donc pas question que la Côte d’Ivoire lâche le morceau. La volonté, la qualité des hommes au plan local et les moyens financiers ainsi que des ressources matérielles sont autant de vertus, si l’on en croit le ministre de la Culture, sur lesquelles le pays du cacao peut se fonder pour garder jalousement le bébé dans sa case.
Par ailleurs le ministre de la Culture a déploré l’absence des partenaires du Masa au sein de son Conseil d’administration.
“J’ai été étonné de constater, en même temps que tout le monde, que le Masa qui est un événement majeur pour le monde entier, n’avait en son sein, au Conseil, que deux membres : la Côte d’Ivoire et l’OIF. On n’a jamais pu m’expliquer pourquoi le conseil se réduisait à ces deux institutions”, a-t-il dit.
Sur cette question effectivement, Augustin Komoé s’est félicité d’avoir eu un premier contact avec les responsables de l’UE et d’autres structures pour les convaincre de les impliquer directement et de manière efficace dans le Masa.
Schadé Adédé