Ce matin, s’ouvre, à Yamoussoukro, le Conseil de gouvernement, suivi, demain, du Conseil des ministres. Ces deux importantes réunions se tiennent à la Fondation Félix Houphouet-Boigny pour la recherche de la paix, sous la présidence respective du Premier ministre, Guillaume Soro, et du président de la République Alassane Ouattara. De grandes décisions sont en vue telles que la dissolution des Hautes autorités de développement, selon des sources fiables.
Sur convocation du président de la République, Alassane Ouattara, les trente-six ministres du gouvernement Soro se réunissent, demain, à la Fondation Félix Houphouet-Boigny pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro. Le Conseil des ministres prévu pour se tenir en ces lieux est le 1er du genre depuis l’investiture du président Alassane Ouattara dans la capitale politique, le 21 mai dernier. Plusieurs grandes questions sont à l’ordre du jour de ces retrouvailles ministérielles. Parmi ces dossiers, figurent, en bonne place, les sujets relatifs aux Hautes autorités de développement. Créées par le président Laurent Gbagbo, lors d’une visite d’Etat à Mankono, ces Hautes autorités au nombre de quatre seront dissoutes. Selon nos sources, il est fort probable qu’un décret vienne abroger l’acte instituant ces structures. Les Hautes autorités de développement avaient été créées par le régime sortant, pour dit-on, rattraper le retard des régions en matière de développement. L’autre sujet d’envergure au menu des travaux à la Fondation, c’est sans nul doute la validation de la matrice d’actions du gouvernement pour les six mois à venir. Quoi que le président de la République ait pris connaissance de cette matrice, il lui appartiendra d’instruire ses ministres sur les principales priorités du gouvernement. Outre les actions devant permettre aux ministres de réussir la « nouvelle ère » promise par Alassane Ouattara, les droits de l’Homme retiendront l’attention des uns et des autres. En effet, nos sources indiquent qu’un nouveau rapport sur les droits de l’Homme sera porté à la connaissance des gouvernants. Ce rapport qui date du 15 juillet dernier, est un condensé de constats faits de la situation sécuritaire à Abidjan et à l’intérieur du pays, notamment à l’ouest. On se souvient que des Ongs internationales avaient plusieurs fois interpellé les nouvelles autorités ivoiriennes sur l’ « existence » d’exactions dans cette partie du pays. Le président Ouattara, prenant ces interpellations très au sérieux, avait même diligenté une mission conduite par son ministre des droits de l’Homme Coulibaly Gnénéma, dans la région du Moyen cavally. Toujours au titre de la sécurité et de l’humanitaire, le gouvernement sera amplement informé des dispositions qu’ont prises les présidents ivoirien et libérien (Helene Johnson Sirleaf) pour la sécurisation de la frontière ouest avec le Libéria. Pour rappel, les deux hommes d’Etat ont eu à discuter de ces dispositions en marge de la 20è session de l’Union du Fleuve Mano, du 16 au 17 juillet dernier, à Monrovia.
Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) constituent, à elles seules, un point focal tout particulier à cette réunion. Qui planchera sur l’organisation de ces forces ivoiriennes au sein desquelles il y a eu de grands mouvements de nominations, dernièrement. Selon nos sources, l’organisation envisagée par le Conseil des ministres vise à mettre un accent particulier sur la discipline et le fonctionnement de l’armée nationale. D’autres nominations dans les rangs des Frci ne sont pas exclues, comme cela avait été annoncé lors de la cérémonie de passation de commandements, la semaine dernière, à l’état-major des armées.
Bidi Ignace
Sur convocation du président de la République, Alassane Ouattara, les trente-six ministres du gouvernement Soro se réunissent, demain, à la Fondation Félix Houphouet-Boigny pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro. Le Conseil des ministres prévu pour se tenir en ces lieux est le 1er du genre depuis l’investiture du président Alassane Ouattara dans la capitale politique, le 21 mai dernier. Plusieurs grandes questions sont à l’ordre du jour de ces retrouvailles ministérielles. Parmi ces dossiers, figurent, en bonne place, les sujets relatifs aux Hautes autorités de développement. Créées par le président Laurent Gbagbo, lors d’une visite d’Etat à Mankono, ces Hautes autorités au nombre de quatre seront dissoutes. Selon nos sources, il est fort probable qu’un décret vienne abroger l’acte instituant ces structures. Les Hautes autorités de développement avaient été créées par le régime sortant, pour dit-on, rattraper le retard des régions en matière de développement. L’autre sujet d’envergure au menu des travaux à la Fondation, c’est sans nul doute la validation de la matrice d’actions du gouvernement pour les six mois à venir. Quoi que le président de la République ait pris connaissance de cette matrice, il lui appartiendra d’instruire ses ministres sur les principales priorités du gouvernement. Outre les actions devant permettre aux ministres de réussir la « nouvelle ère » promise par Alassane Ouattara, les droits de l’Homme retiendront l’attention des uns et des autres. En effet, nos sources indiquent qu’un nouveau rapport sur les droits de l’Homme sera porté à la connaissance des gouvernants. Ce rapport qui date du 15 juillet dernier, est un condensé de constats faits de la situation sécuritaire à Abidjan et à l’intérieur du pays, notamment à l’ouest. On se souvient que des Ongs internationales avaient plusieurs fois interpellé les nouvelles autorités ivoiriennes sur l’ « existence » d’exactions dans cette partie du pays. Le président Ouattara, prenant ces interpellations très au sérieux, avait même diligenté une mission conduite par son ministre des droits de l’Homme Coulibaly Gnénéma, dans la région du Moyen cavally. Toujours au titre de la sécurité et de l’humanitaire, le gouvernement sera amplement informé des dispositions qu’ont prises les présidents ivoirien et libérien (Helene Johnson Sirleaf) pour la sécurisation de la frontière ouest avec le Libéria. Pour rappel, les deux hommes d’Etat ont eu à discuter de ces dispositions en marge de la 20è session de l’Union du Fleuve Mano, du 16 au 17 juillet dernier, à Monrovia.
Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) constituent, à elles seules, un point focal tout particulier à cette réunion. Qui planchera sur l’organisation de ces forces ivoiriennes au sein desquelles il y a eu de grands mouvements de nominations, dernièrement. Selon nos sources, l’organisation envisagée par le Conseil des ministres vise à mettre un accent particulier sur la discipline et le fonctionnement de l’armée nationale. D’autres nominations dans les rangs des Frci ne sont pas exclues, comme cela avait été annoncé lors de la cérémonie de passation de commandements, la semaine dernière, à l’état-major des armées.
Bidi Ignace