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Société Publié le vendredi 24 avril 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Frais d’écolage dans l’enseignement privé - Les fondateurs haussent à nouveau le ton

A l'occasion de la reprise des cours du Lundi 20 Avril 2009, la FENEPLACI à travers un communiqué, a bien voulu informer la communauté éducative et les parents d'élèves des dispositions qu'elle a prises dans le sens de l'apaisement. Selon M. Gohidé SGA des Fondateurs d’établissements scolaires privés, le vendredi 06 mars 2009 M. le ministre de l’Economie et des Finances, entouré de ses plus proches collaborateurs, recevait à son cabinet une délégation de la FENEPLACI. Au cours de cette séance de travail, le ministre indiquait que l’Etat solderait les restes à payer des frais d’écolage dus à l’enseignement privé au titre de l’année scolaire 2007-2008 (soit la somme de 18 milliards) au plus tard à la date du 15 Avril 2009. Cette « bonne nouvelle » recueillie à la source de l’information vraie, a eu le plus grand écho auprès des Fondateurs et de leurs enseignants, dont la plupart sont partis en congés de Pâques avec plusieurs mois d’arriérés de salaires. Par ailleurs, il convient d’indiquer qu’à un mois de l’arrêt des notes du 3ème trimestre, aucun paiement n’est encore intervenu sur le budget 2009 au titre de l’année scolaire en cours. Les fondateurs ont fait un constat. Primo, sur les 20 Milliards d’impayés de frais d’écolage inscrits au budget 2008 et dont les mandats se trouvent sur la table du Payeur, seuls 2 Milliards ont pu être pris en compte. Secundo, le taux de couverture de la dette s’élève donc à 10% seulement des montants attendus par les Fondateurs, et les quotes-parts respectives des 245 établissements bénéficiaires varient de 500.000 F à une dizaine de millions environ. Tertio, la semaine du 19 au 26 Janvier 2009 ayant été consacrée au traitement des documents financiers, ces sommes ne seront sur les comptes des Fondateurs qu’au début du mois de Février 2009 dans le meilleur des cas. Pour eux, quoique cet effort du Gouvernement puisse paraître substantiel aux yeux d’un observateur non averti, il est en réalité insignifiant au regard des besoins (3 à 5 mois d’arriérés de salaires) et du temps qu’il a mis pour le décaissement (4 mois depuis le dernier paiement d’Octobre 2008). «Aussi pour que la quiétude revienne à l’école, le Gouvernement doit immédiatement considérer les propositions suivantes. Veiller à solder au plus tôt les impayés du budget 2008 ; car les frais de scolarité de l’année scolaire en cours seront exigibles à partir du 30 Mars 2009. Engager des négociations sérieuses avec les Fondateurs sur les problèmes de l’enseignement privé, dont les finances occupent une place prépondérante », a précisé M. Gohidé.

O.G
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