La planification de la politique stratégique sur la migration en Côte d’Ivoire est au centre d’un atelier qui se tient depuis hier à l’Hôtel Ibis, au Plateau.
Sous l’égide de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim), les participants à cette rencontre, dont le projet est co-financé par l’Union européenne, la Suisse et la Belgique, vont nourrir la réflexion autour des flux migratoires et leurs tendances en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’ouest.
Pour Jacques Seurt, le chef de mission de l’Oim en Côte d’Ivoire, l’instauration d’un Groupe de travail technique national (Gttn) composé d’experts de huit ministères et de représentants d’agences du système des Nation-unies permettra aux décideurs politiques de mettre sur pied des stratégies pour une gestion efficiente de la migration.
Bien plus qu’un groupe ministériel qui se réunirait périodiquement, une commission en charge des migrations étudierait avec bienveillance les problèmes liés au phénomène migratoire en Côte d’Ivoire. Cette approche faite par le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, co-président de l’atelier avec le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, devra être prise en compte par les participants aux travaux qui prennent fin aujourd’hui. Terre de migration depuis l’ère coloniale, la Côte d’Ivoire, selon le ministre Désiré Tagro, a opté pour la libre circulation des personnes sur son sol et le brassage des populations. La suppression de la carte de séjour pour les ressortissants de la Cedeao, il y a quelques années, par le gouvernement, explique le souci d’intégration des autorités ivoiriennes. Toutefois, elles doivent se préoccuper du problème de l’immigration avec le réseau de criminalité qu’il engendre.La mise en œuvre d’une politique nationale et internationale est donc nécessaire pour une meilleure maîtrise des flux migratoires en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, a indiqué le ministre Amadou Koné, ministre de l’Intégration africaine, représentant le Premier ministre Guillaume Soro, parrain de l’atelier.
Ernest Aka Simon
Sous l’égide de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim), les participants à cette rencontre, dont le projet est co-financé par l’Union européenne, la Suisse et la Belgique, vont nourrir la réflexion autour des flux migratoires et leurs tendances en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’ouest.
Pour Jacques Seurt, le chef de mission de l’Oim en Côte d’Ivoire, l’instauration d’un Groupe de travail technique national (Gttn) composé d’experts de huit ministères et de représentants d’agences du système des Nation-unies permettra aux décideurs politiques de mettre sur pied des stratégies pour une gestion efficiente de la migration.
Bien plus qu’un groupe ministériel qui se réunirait périodiquement, une commission en charge des migrations étudierait avec bienveillance les problèmes liés au phénomène migratoire en Côte d’Ivoire. Cette approche faite par le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, co-président de l’atelier avec le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, devra être prise en compte par les participants aux travaux qui prennent fin aujourd’hui. Terre de migration depuis l’ère coloniale, la Côte d’Ivoire, selon le ministre Désiré Tagro, a opté pour la libre circulation des personnes sur son sol et le brassage des populations. La suppression de la carte de séjour pour les ressortissants de la Cedeao, il y a quelques années, par le gouvernement, explique le souci d’intégration des autorités ivoiriennes. Toutefois, elles doivent se préoccuper du problème de l’immigration avec le réseau de criminalité qu’il engendre.La mise en œuvre d’une politique nationale et internationale est donc nécessaire pour une meilleure maîtrise des flux migratoires en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, a indiqué le ministre Amadou Koné, ministre de l’Intégration africaine, représentant le Premier ministre Guillaume Soro, parrain de l’atelier.
Ernest Aka Simon
