Des membres du réseau des Femmes ingénieurs et scientifiques issus de 12 pays d’Afrique et de France sont réunis depuis hier à la Salle des pas perdus du Conseil économique et social, au Plateau et conduisent une réflexion autour du thème : “Quel rôle pour la femme ingénieur et scientifique africaine dans l’Afrique en développement ?” Pour répondre à cette problématique femme et développement, ces dames, des doctes ont placé la cérémonie d’ouverture de leurs travaux sous la présidence de Laurent Dona-Fologo, président du Conseil économique et social. Qui a situé le rôle historique de la femme dans la marche de nos sociétés traditionnelles et rappelé leur rôle d’épouse dans les zones sahéliennes où, en l’absence des hommes partis faire des travaux saisonniers sous d’autres cieux ou éloignés de leurs familles pour cause de conflit, les femmes sont tenues d’assumer toutes les charges. Pour Dona-Fologo, cette réalité reste plus que d’actualité dans un monde déréglé du fait de la mondialisation et du dépérissement de tous les éléments qui aliénaient les pays pauvres. L’Afrique doit constituer aujourd’hui l’alternative et proposer les voies de son propre développement et cela avec toutes ses forces vives. Il a donc dit toute la fierté qu’il éprouve à voir un parterre de femmes ingénieurs et scientifiques revenir 22 ans après la 8e rencontre des Femmes ingénieurs et scientifiques en Côte d’Ivoire, présidée par le Président Houphouet-Boigny. Mme Achi Brou Marthe, la pionnière des Ivoiriennes et africaines relativement au réseau des Femmes ingénieurs et scientifiques (Inwest) a longuement relaté ses relations fusionnelles avec ce réseau et qui, au plan historique, des objectifs, des orientations et des recommandations, va servir de vade-mecum aux participantes du séminaire, qui au plan scientifique sera fait d’atelier, de conférences et de panels.
Franck A.Zagbayou
Franck A.Zagbayou