Les enseignants du supérieur et les chercheurs ont décidé de paralyser les universités publiques et les centre hospitaliers dès le début de la semaine. Ils remettent sur table leurs revendications.
Une semaine sombre s'annonce pour les Centres hospitaliers universitaires (Chu), et les universités publiques de Côte d'Ivoire. Ces établissements seront fermés à partir du lundi 27 avril pour 72 heures. Il s'agit principalement des Chu de Treichville, Cocody, Yopougon et Bouaké. L'université d'Abobo-Adjamé, l'université de Cocody et celle de Bouaké seront aussi bloquées. A l'origine de cette paralysie, les universitaires et scientifiques réunis sous l'égide de la Coordination national des enseignants du supérieur et chercheurs (Cnec), revendiquent le paiement « immédiat » de la prime de recherche de décembre 2008. Le professeur Traoré Flavien, porte-parole du Cnec, et ses camarades veulent également le paiement, « sans délai », du reliquat des heures complémentaires de l'année 2006-2007 à l'université de Cocody, de Bouaké et d'Abobo-Adjamé. Ils protestent également contre l'arrêt des retards de paiement des salaires dans l'enseignement supérieur, arrêt observé depuis plus d'une année. Traoré Flavien et ses camarades exigent enfin l'application du décret n°2007-481 du 16 mai 2007 portant bi-appartenance des praticiens hospitaliers (médecins, pharmaciens, chirurgiens dentistes) universitaires. Ces détails ont été donnés hier par le leader du Cnec au cours d'une déclaration faite à l'amphithéâtre B de l'ex-Fast de l'université de Cocody. Ainsi, pour se faire entendre, les élites du pays ont décidé d'organiser ce mouvement de protestation qui se traduira par un arrêt de travail de 72 heures à compter du lundi dans leurs lieux de fonction. «Tous les enseignants du supérieur et les chercheurs des universités sont priés d'observer cet arrêt de travail de trois jours, car seule la lutte paie », insiste Traoré Flavien. Pour informer l'opinion de la situation, la Cnec animera une conférence de presse le lundi à l'amphithéâtre Lorougnon Guédé à partir de 10 heures.
Raphaël Tanoh
Une semaine sombre s'annonce pour les Centres hospitaliers universitaires (Chu), et les universités publiques de Côte d'Ivoire. Ces établissements seront fermés à partir du lundi 27 avril pour 72 heures. Il s'agit principalement des Chu de Treichville, Cocody, Yopougon et Bouaké. L'université d'Abobo-Adjamé, l'université de Cocody et celle de Bouaké seront aussi bloquées. A l'origine de cette paralysie, les universitaires et scientifiques réunis sous l'égide de la Coordination national des enseignants du supérieur et chercheurs (Cnec), revendiquent le paiement « immédiat » de la prime de recherche de décembre 2008. Le professeur Traoré Flavien, porte-parole du Cnec, et ses camarades veulent également le paiement, « sans délai », du reliquat des heures complémentaires de l'année 2006-2007 à l'université de Cocody, de Bouaké et d'Abobo-Adjamé. Ils protestent également contre l'arrêt des retards de paiement des salaires dans l'enseignement supérieur, arrêt observé depuis plus d'une année. Traoré Flavien et ses camarades exigent enfin l'application du décret n°2007-481 du 16 mai 2007 portant bi-appartenance des praticiens hospitaliers (médecins, pharmaciens, chirurgiens dentistes) universitaires. Ces détails ont été donnés hier par le leader du Cnec au cours d'une déclaration faite à l'amphithéâtre B de l'ex-Fast de l'université de Cocody. Ainsi, pour se faire entendre, les élites du pays ont décidé d'organiser ce mouvement de protestation qui se traduira par un arrêt de travail de 72 heures à compter du lundi dans leurs lieux de fonction. «Tous les enseignants du supérieur et les chercheurs des universités sont priés d'observer cet arrêt de travail de trois jours, car seule la lutte paie », insiste Traoré Flavien. Pour informer l'opinion de la situation, la Cnec animera une conférence de presse le lundi à l'amphithéâtre Lorougnon Guédé à partir de 10 heures.
Raphaël Tanoh