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Sport Publié le samedi 25 avril 2009 | Nord-Sud

Handball - Face aux difficultés du début de saison : Faut-il organiser une assemblée générale extraordinaire?

Problèmes de qualification par ci, de sanctions par là. Au final, un Championnat bloqué. Le handball ivoirien est fortement grippé en ce début de saison. La petite balle est dans la tourmente. Et ça saute aux yeux. Les clubs ne regardent pas tous dans la même direction. Ils ont des points de vue et des intérêts divergents. Par groupes interposés, chaque partie défend sa chapelle. La Fédération est embrouillée. Elle ne sait plus où donner la tête. Partagée qu'elle est à résoudre les petites querelles de personnes et à appliquer les textes comme il se doit. L'instance fédérale a même proposé aux clubs d'aller se concerter et revenir lui faire des propositions afin qu'elle puisse en tenir compte dans ses décisions. « A partir de là, il s'est créé un clivage. Il y a le clan de ceux qui veulent que nous revoyions les textes de sorte à redonner une chance supplémentaire pour faire les mutations, et celui de ceux qui restent fermes sur leur position. Au regard de la situation qui prévaut, il est du devoir de la Fédération d'entreprendre la médiation. Or on sait que toute négociation est difficile. Il faut beaucoup de tact, d'humilité, de courage et de patience pour arriver à des solutions saines et pérennes », affirme le président de la Fédération ivoirienne de handball, Joseph Oueréga. Face à cette situation ambigüe où toutes les parties sont arcboutées sur leurs positions, que faut-il faire ? Pour ne pas confondre la gestion du handball aux humeurs des uns et des autres, il serait souhaitable, voire louable que les clubs, ceux-là mêmes, qui ont mandaté l'actuel comité directeur, décident d'une assemblée générale extraordinaire de travail. Pas élective. Un rendez-vous d'urgence où toutes les composantes du handball ivoirien vont se donner le temps de retravailler sur les textes. Les textes litigieux surtout ceux ayant trait aux qualifications, mutations, les deux aspects les plus délicats et les plus sensibles de la petite balle en Côte d'Ivoire. Une ou deux journées de travail méticuleux permettront de sortir des textes plus propres sur lesquels tout le monde retrouvera la cohésion dès leur conception et articulation au laboratoire. Les uns et les autres auront eu le temps de faire des amendements et propositions qui auront eu le temps d'être adoptées en toute quiétude. Au sortir de là, tous les acteurs de la petite balle seront au même niveau d'information. Chacun saura quoi faire, comment le faire et quand il doit le faire. Si après une telle assise il se trouve encore des nageurs en eaux troubles, ou des personnes qui troublent l'eau pour nager, il n'y aura plus qu'à les extirper du milieu et avancer sainement. Sans eux. Et sans état d'âme.

Tibet Kipré
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