Le directeur général de la Fao a achevé sa visite de trois jours à Abidjan.
Le directeur général du Fonds des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao), Jacques Diouf, a séjourné, du 24 au 26 avril, à Abidjan, pour s’enquérir de la situation alimentaire, de la paix, de la sécurité et des changements climatiques en Côte d’Ivoire.
Il a été reçu en audience successivement par le Premier ministre et le Chef de l’Etat. A sa sortie de ces entretiens, il a fait savoir, entre autres, que la FAO continuera à apporter son appui au plan agricole de sortie de crise. Elle est actuellement engagée à hauteur de 26 milliards de francs dans des opérations d’urgence.
Au cours des échanges avec le Président de la République, il a été question de la problématique des institutions de soutien à l’agriculture qui ont disparu dans les pays.
Avant le Chef de l’Etat et le Premier ministre, le directeur général de la Fao s’est entretenu, la veille, avec des membres du gouvernement. Il a été reçu en audience par le ministre des Affaires étrangères, représenté par son homologue Banzio Dagobert, de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs, assurant son intérim. Ensuite, par les ministres en charge de la Production animale et des Ressources halieutiques et de l’Agriculture, MM. Alphonse Douati et Amadou Gon Coulibaly.
Au sortir de ces rencontres, M. Diouf a relevé que la Côte d’Ivoire est un pays qui a un fort potentiel agricole, lui permettant d’assurer son autosuffisance alimentaire. Il a ajouté qu’environ 1 milliard de personnes ont faim dans le monde. Sur les 32 pays répertoriés sur la planète, en Afrique, ce sont 20 pays dont la Côte d’Ivoire qui en souffrent. Il a rappelé les affres de la récente crise alimentaire qui a eu des conséquences sur la sécurité alimentaire. A la suite de laquelle la crise financière et les changements climatiques sont venus accentuer la situation de la faim dans le monde où l’on dénombrera bientôt 9 milliards d’hommes. M. Diouf n’entend pas outre mesure arrêter son combat contre la faim. Parmi les actions qu’il entreprend, il a débuté par un plaidoyer devant les parlements de 27 pays de l’Union européenne réunis à Bruxelles. Il a obtenu des ressources additionnelles grâce à un important appui financier à distribuer aux pays affectés par la faim. Autre initiative, la Fao entend mobiliser davantage de ressources par le biais de démarches auprès des Etats-Unis, des pays scandinaves et bien d’autres pour faire jouer la coopération bilatérale.
Alakagni Hala et Cissé Mamadou
Le directeur général du Fonds des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao), Jacques Diouf, a séjourné, du 24 au 26 avril, à Abidjan, pour s’enquérir de la situation alimentaire, de la paix, de la sécurité et des changements climatiques en Côte d’Ivoire.
Il a été reçu en audience successivement par le Premier ministre et le Chef de l’Etat. A sa sortie de ces entretiens, il a fait savoir, entre autres, que la FAO continuera à apporter son appui au plan agricole de sortie de crise. Elle est actuellement engagée à hauteur de 26 milliards de francs dans des opérations d’urgence.
Au cours des échanges avec le Président de la République, il a été question de la problématique des institutions de soutien à l’agriculture qui ont disparu dans les pays.
Avant le Chef de l’Etat et le Premier ministre, le directeur général de la Fao s’est entretenu, la veille, avec des membres du gouvernement. Il a été reçu en audience par le ministre des Affaires étrangères, représenté par son homologue Banzio Dagobert, de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs, assurant son intérim. Ensuite, par les ministres en charge de la Production animale et des Ressources halieutiques et de l’Agriculture, MM. Alphonse Douati et Amadou Gon Coulibaly.
Au sortir de ces rencontres, M. Diouf a relevé que la Côte d’Ivoire est un pays qui a un fort potentiel agricole, lui permettant d’assurer son autosuffisance alimentaire. Il a ajouté qu’environ 1 milliard de personnes ont faim dans le monde. Sur les 32 pays répertoriés sur la planète, en Afrique, ce sont 20 pays dont la Côte d’Ivoire qui en souffrent. Il a rappelé les affres de la récente crise alimentaire qui a eu des conséquences sur la sécurité alimentaire. A la suite de laquelle la crise financière et les changements climatiques sont venus accentuer la situation de la faim dans le monde où l’on dénombrera bientôt 9 milliards d’hommes. M. Diouf n’entend pas outre mesure arrêter son combat contre la faim. Parmi les actions qu’il entreprend, il a débuté par un plaidoyer devant les parlements de 27 pays de l’Union européenne réunis à Bruxelles. Il a obtenu des ressources additionnelles grâce à un important appui financier à distribuer aux pays affectés par la faim. Autre initiative, la Fao entend mobiliser davantage de ressources par le biais de démarches auprès des Etats-Unis, des pays scandinaves et bien d’autres pour faire jouer la coopération bilatérale.
Alakagni Hala et Cissé Mamadou
