N’gouan Aka Mathias, PCA de l’OCAB à ses dissidents : “Allons à l’Assemblée générale, si je suis désavoué ‘’

N’gouan Aka Mathias, président du conseil d’administration de l’OCAB (Organisation centrale des producteurs et exportateurs d’ananas et de bananes) a animé le vendredi 24 avril 2009, au Plateau, un point de presse pour éclairer la lanterne des uns et des autres sur la crise qui secoue l’association en ce moment.

« Allons à l’assemblée générale, si je suis désavoué, je rends le tablier », a déclaré N’gouan Aka Mathias dont le départ est réclamé par des dissidents. Depuis le 02 avril dernier, à l’issue d’une réunion, des administrateurs de l’OCAB ont décidé de sa révocation de la présidence du conseil d’administration de l’Association. Selon N’gouan Aka, les dissidents lui reprochent d’être resté pendant longtemps à la tête de la structure (16 ans de mandat). Toute chose que celui-ci dit ne pas consentir parce que enfreint aux règlements de l’Association. Et depuis lors, ceux-ci ont décidé de le vilipender dans la presse à travers de fausses informations. Pour le PCA de l’OCAB, il n’y a que l’AG qui peut décider de la restructuration de l’Association. L’affaire étant transmise au juge. Malheureusement, celui-ci n’a pas statué sur cette affaire, aux dires de N’gouan Mathias. « Il a dit être incompétent », a-t-il ajouté. Or, auparavant, la justice avait pris une décision pour interdire toute activité à l’OCAB. Pour N’gouan Mathias, il faut revoir cette décision pour permettre à l’Association de fonctionner.. En outre, en se basant sur les textes de l’Association, jusqu’ à la date prévue pour l’Ag (le 28 avril prochain) il a affirmé : « Je prêt à partir seulement après une Ag qui décidera de mon sort. Sinon avant, je reste et demeure le PCA de l’OCAB ». Pour lui, s’il est resté seize (16) ans durant à ce poste, il estime qu’il a fait valoir sa compétence. Alors il n’arrive pas à comprendre qu’aujourd’hui ce soient ses plus proches collaborateurs qui demandent son départ. Aussi invite-t-il la dissidence à arrêter de le vilipender, en repandant de fausses informations à son sujet dans la presse.

J.P.B